Big Boo, de lutteur sénégalais à star du petit écran en France

Amadou Papis Konez a autant de surnoms que d’histoires à raconter. S’il a commencé dans les arènes de lutte sénégalaise en tant que « Rocky Balboa », le natif de Dakar, qui se prépare pour la 35e édition de Fort Boyard, programme télévisé français, répond désormais au nom de « Big Boo ».

Physiquement, Amadou Papis Konez n’a rien de la sympathie que pourrait évoquer son surnom, « Big Boo ». Son t-shirt rouge, tendu par les muscles, ne parvient plus à dissimuler le colosse sénégalais qui flirte avec le mètre 90 et les 140 kilos sur la balance.

Aujourd’hui, difficile à croire qu’il était autrefois surnommé « le squelette » par ses frères. Né en 1972 à Dakar, benjamin d’une famille de six enfants, il est longtemps resté le plus chétif. « Je n’allais jamais à la plage, parce que j’étais trop maigre, ou alors, je gardais mon pantalon », lance Amadou avec un sourire. Pour lui, cette maigreur était presque une bénédiction déguisée : il n’aurait pas aimé être un monsieur muscles dans la petite chambre qu’il partageait avec toute sa famille, exception faite de sa mère. « On n’avait pas les moyens d’avoir plus d’espace, souffle Amadou. C’est encore compliqué d’en parler aujourd’hui. »

La lutte comme moyen de s’en extraire

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