Beyoncé risque-t-elle de se faire amocher par ses bras robotiques ?

La chanteuse américaine Beyoncé a entamé en mai sa tournée Renaissance World Tour, un peu moins d’un an après la sortie de son septième album, se produisant dans plusieurs grandes enceintes européennes.

Comme le note le site Insider, sa performance scénique comportant son lot de petites coquetteries a déjà été largement commentée : “Beyoncé a chevauché une licorne de diamant, s’est déguisée en abeille, et a été hissée dans les airs pendant son Renaissance World Tour. […] Mais les cascades les plus impressionnantes de ses spectacles ont été réalisées à l’aide de deux gigantesques bras robotiques.”

Accompagnée par ces derniers, qui portent chacun un imposant cadre en métal, Queen B déploie ses talents de danseuse sur le titre Cozy. La synchronisation est parfaite.

Par la suite, les deux bras projettent des couleurs sur la robe de la star au son de Church Girl et l’aident à se rafraîchir en agitant de gigantesques éventails sur Heated.

Mais, outre le coût non négligeable de cette mise en scène grandiloquente, Insider semble s’inquiéter pour la sécurité de Beyoncé. Interrogé par le site américain, le fondateur d’une entreprise de robotique explique qu’il y a un risque lorsque l’on adopte une telle proximité avec ces lourdes machines. “Si ces engins, d’une manière ou d’une autre, rencontrent un problème technique et frappent Beyoncé, ils pourraient faire très mal”, assure-t-il.

Défaut de programmation ou erreur humaine

Se fondant sur des vidéos du show, le chef d’entreprise se dit impressionné par le perfectionnement des robots, capables de réaliser des mouvements d’une extrême complexité avec une précision millimétrée.

Selon lui, le prix d’une seule de ces unités avoisinerait les 100 000 dollars. Il estime néanmoins que leur principe de fonctionnement demeure relativement simple : “Il suffit de dessiner [à l’ordinateur] la trajectoire du mouvement, puis d’indiquer à l’engin que quand on appuie sur tel ou tel bouton, il suive la trajectoire en question.”

Si le risque d’erreur de programmation n’est pas écarté – bien qu’improbable –, c’est celui d’une erreur humaine qui l’inquiète le plus.

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