Benfica-OM: les Marseillais battus mais plein d'espoirs pour le quart de finale retour

L'Olympique de Marseille a perdu la première manche de son quart de finale de Ligue Europa sur la pelouse du Benfica Lisbonne, ce jeudi (2-1). Tous les espoirs restent permis pour le match retour dans une semaine au Vélodrome.

La série de défaites n'est pas enrayée. Mais celle-ci a au moins le mérite de ne pas enterrer le suspense avant le match retour. Mené 2-0 et bien mal embarqué sur la pelouse des Portugais, l'OM s'est finalement incliné 2-1 contre le Benfica Lisbonne en quart de finale aller de Ligue Europa, ce jeudi. Marseillais et Lisboètes ont désormais rendez-vous dans un Vélodrome qui s'annonce incandescent pour la seconde manche, dans tout juste une semaine (jeudi 18 avril, 21h), .

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Alors que ses joueurs restaient sur quatre revers consécutifs (Villarreal, Rennes, PSG et Lille), Jean-Louis Gasset avait pourtant prévenu: "Il faut que les joueurs se rendent compte de l'événement et du niveau qu'il faut avoir, il faut hisser le niveau à la hauteur de l'évènement", répétait à l’envie le technicien olympien à la veille de ce grand rendez-vous européen. Mais si son équipe a pris l’habitude de se servir de la Ligue Europa comme bouffée d’oxygène au cœur de cette saison chaotique, le message n’a pas vraiment été reçu au coup d’envoi.

En cruel manque de confiance, l’OM a craqué dès la fin du premier quart d’heure. Arrivé lancé dans la surface, l’intenable Rafa Silva troue la défense marseillaise et trompe Pau Lopez (1-0, 16e minute). Malgré le coup tactique de Gasset, qui a décidé de jouer à cinq défenseurs (dont Luis Henrique dans un rôle de piston droit) pour solidifier son arrière-garde, les Olympiens sont, sur le coup, trop facilement aspirés.

Pendant 45 minutes, le 5-3-2 aligné par Gasset et son staff a pourtant contenu la plupart des assauts lisboètes. Devant, l’OM a eu quelques bons coups à jouer, notamment en transition. Mais les offensifs olympiens, Amine Harit en tête, ont manqué de justesse dans l’avant-dernier ou dernier geste. Associé à Pierre-Emerick Aubameyang sur le front de l’attaque, Faris Moumbagna, titularisé pour la première fois depuis le 22 février et la victoire en barrage retour de Ligue Europa contre le Shakhtar Donetsk (3-1), n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Frustré, l'attaquant camerounais a cédé sa place à Azzedine Ounahi dès la 52e.

La crainte d'une grave blessure de Merlin

Comme si la période n’était déjà pas assez pénible, les Marseillais ont perdu Quentin Merlin sur blessure juste avant la pause. Alors qu’il était au duel avec un Lisboète, la jambe de l’ancien Nantais se bloc dans la pelouse. Visiblement touché au genou gauche, il est évacué sur civière. Une sérieuse blessure est à craindre pour le latéral gauche, qui viendrait ainsi garnir une infirmerie déjà bien pleine (Jonathan Clauss, Bamo Meïté, Valentin Rongier, Ismaila Sarr, Bilal Nadir).

La double peine va s'abattre sur les Phocéens dès le retour des vestiaires. Avec une défense encore remaniée et un Luis Henrique une nouvelle fois balloté (le Brésilien est passé à gauche en seconde période), l'OM concède le but du break à la 52e sur un contre éclair. Quelques secondes après une frappe contrée de Luis Henrique dans la surface lisboète, Angel Di Maria, parfaitement servi par Neres, crucifie Pau Lopez (2-0).

De l'espoir grâce à l'inévitable Aubameyang

Assommés, les Marseillais n'abdiquent pas et continuent de se battre avec leurs armes. Pour reprendre un peu espoir, ils s'en remettent à la plus redoutable d'entre elle: l'inévitable Pierre-Emerick Aubameyang. Lancé en profondeur par Azzedine Ounahi, l'attaquant gabonais profite d'une intervention peu inspirée d'Antonio Silva pour aller défier Trubin en un contre un. L'attaquant marseillais remporte son face-à-face et continue sa moisson de buts sur la scène européenne en trouvant le chemin des filets pour la 10e fois de la saison en Ligue Europa (2-1, 67e).

Après cette réduction de l'écart, les Marseillais ont plusieurs bonnes situations à négocier dans les 30 mètres portugais. Les Lisboètes ont tenu bon jusqu'au bout, bien aidés par le manque d'inspiration de l'OM dans la zone de vérité. Mais les espaces laissés par le Benfica sont inconstablement un motif d'espoir pour le match retour. Le Vélodrome n'attend que ça.

Article original publié sur RMC Sport