Un beau matin de Mia Hansen-Love - le débat de la rédaction

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Le synopsis

Sandra, jeune mère qui élève seule sa fille, rend souvent visite à son père malade, Georg. Alors qu'elle s'engage avec sa famille dans un parcours du combattant pour le faire soigner, Sandra fait la rencontre de Clément, un ami perdu de vue depuis longtemps...

La critique de Fabrice Leclerc (2/5)

Il y a une constante dans le cinéma de Mia Hansen-Love (« Bergman Island »), celle d’un
regard doux amer sur l’humain et le temps qui passe. Ce portrait d’une femme qui retrouve l’amour et d’une fille qui voit son père mourir à petit feu ne déroge pas à la règle, saisissant avec pudeur et distance l’instant où tout bascule, comme l’étincelle d’un espoir qui renaît. Une petite musique talentueusement mise en images mais qui manque parfois de chair et d’enjeu pour embarquer le spectateur. Aux côtés de Léa Seydoux, Pascal Greggory est impressionnant de finesse en père diminué.

La critique de Yannick Vely (4/5)

Dans le monde du cinéma, il y a les orchestres symphoniques et la musique de chambre. Mia Hansen-Love ne dirigera peut-être jamais un blockbuster d'action à 200 millions de dollars mais, dans son registre, le drame naturaliste, l'étude de caractère, elle est incontestablement une voix qui compte dans le cinéma français. Ce qui impressionne et nous touche tant dans «Un Beau matin», c'est la finesse et l'intelligence de l'écriture, la dentelle des sentiments, la qualité et la précision, aussi, de la direction d'acteurs. Alors bien sûr, le cadre de l...


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