Les basketteurs français raflent le bronze mondial

Explosion de joie de l'équipe de France après avoir décroché la médaille de bronze à la Coupe du Monde de basket face à la Lituanie, le 13 septembre 2014 à Madrid.

Les Bleus ont battu la Lituanie (95-93) pour obtenir le premier podium mondial de leur histoire.

La France a arraché au courage la première médaille mondiale de son histoire, en bronze, en battant la Lituanie (95-93) après un suspense insoutenable à la Coupe du monde messieurs de basket, samedi à Madrid. Avec ce premier podium mondial - son meilleur résultat jusque-là était une 4e place en 1954 - la France s’inscrit dans la continuité de sa médaille d’argent à l’Euro-2011 et de son titre européen conquis l’an passé.

Le paradoxe est que les Bleus ont mis fin à une attente de 64 ans sans avoir pu compter sur le meilleur basketteur français de l’histoire, Tony Parker, que l’encadrement tricolore avait décidé de laisser au repos pour l’été. Cette médaille est la preuve que le basket hexagonal ne se résume pas au meneur de San Antonio (NBA), même s’il a aidé cette équipe à en arriver là, en faisant partager au fil des années son ambition et son goût de la victoire.

En son absence, c’est son complice de longue date et coéquipier aux Spurs, Boris Diaw, qui a pris les rênes de l’équipe sur et en dehors du terrain. Le capitaine a été épaulé par un Nicolas Batum qui a confirmé sur les deux derniers matches son immense talent. Avec les autres anciens Florent Piétrus et Mickaël Gelabale, ils ont joué les guides pour la jeune génération des Evan Fournier, Rudy Gobert, Thomas Heurtel et Joffrey Lauvergne, qui ont éclos durant ce Mondial.

Car la France a aussi construit pour l’avenir lors de ce Mondial, en attendant d’organiser l’année prochaine l’Euro qui sera tellement important car qualificatif pour les JO de Rio de Janeiro, l’ultime objectif de la génération Parker. «Pour le basket français c’est une grande victoire. Car ça veut dire qu’on commence à avoir une identité», a estimé Vincent Collet.

«On aurait bien sûr préféré être deuxièmes», a-t-il avoué. «Premiers, je ne sais pas si c’est vraiment possible. Mais malgré tout, pour moi il n’y a pas beaucoup d’écart entre une (...)

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