Consignes de vote, retrait… Tout ce qu’il faut savoir avant le second tour des législatives

Yaël Braun-Pivet a insisté ce lundi 1er juillet sur le fait qu’aucune voix ne devait aller « pour le RN ».  - Credit:Philemon Henry / SIPA
Yaël Braun-Pivet a insisté ce lundi 1er juillet sur le fait qu’aucune voix ne devait aller « pour le RN ». - Credit:Philemon Henry / SIPA

Les tractations pour le second tour ont commencé. Au lendemain du score inédit du Rassemblement national lors du premier tour des élections législatives, les consignes de vote s'affinent. Clé du second tour des législatives, plus de 300 circonscriptions sont dans une situation potentielle de triangulaire, voire de quadrangulaire, dont 161 où le Rassemblement national et ses alliés d'extrême droite sont arrivés en tête. Cela devrait ainsi entraîner de nombreux désistements alors que les candidats encore en lice ont jusqu'à 18 heures ce mardi 2 juillet pour décider de se retirer, ou non.

Or, dans plus de la moitié de ces territoires, l'extrême droite s'est placée en première position, le plus souvent sous l'étiquette RN (134 candidats) et dans les autres cas d'un parti allié (27 candidats). Dans ce cas de figure, la gauche et la macronie appellent à des désistements sous certaines conditions. Du côté du Nouveau Front populaire, les partis ont déjà donné une consigne claire : tout candidat arrivé en troisième position devra se retirer uniquement lorsque le RN est arrivé en tête.

« Jean-Luc Mélenchon a dit : retrait sans condition de tous les candidats LFI arrivés troisièmes dans l'hypothèse où le Rassemblement national (RN) est en tête et donc en mesure d'emporter des sièges supplémentaires. Notre mot d'ordre, c'est “pas une voix, pas un siège de plus au Rassemblement national” », a expliqué Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, au micro [...] Lire la suite