Se maintenir ou se désister face au RN : l'heure du choix avant le second tour

Du maintien ou du désistement des candidats arrivés en troisième position dans les quelque 300 triangulaires du second tour des élections législatives anticipées dépendra l'issue du scrutin. En l'état, l'extrême droite peut obtenir la majorité absolue à l'Assemblée nationale et accéder au pouvoir, mais un front républicain de la part des autres familles politiques pourrait l'en empêcher.

Avec la dissolution de l'Assemblée nationale et l'organisation d'élections législatives anticipées, Emmanuel Macron souhaitait une "clarification" du paysage politique. Au lendemain du premier tour, un premier élément de réponse est en passe d'être apporté, puisque l'heure est désormais venue de savoir qui est réellement prêt à faire barrage à l'extrême droite.

Avec un score de 33,15 % des voix au niveau national, 39 candidats élus dès le premier tour et 257 autres circonscriptions dans lesquelles ils sont arrivés en tête dimanche 30 juin, le Rassemblement national (RN) et ses alliés se retrouvent aux portes du pouvoir.

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Les prochaines heures seront donc déterminantes pour connaître les chances réelles de l'extrême droite d'accéder au pouvoir en France.


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