Comment Bali se prépare à accueillir le sommet du G20

Bali, île du sud de l’Indonésie, va organiser le sommet du G20 des 15 et 16 novembre prochain, et se prépare à accueillir plus de 20 000 délégués en provenance de 41 pays. “Des restrictions seront imposées par le gouvernement, à commencer par l’obligation du travail à domicile ou du télétravail et des cours en ligne pour les élèves”, a déclaré au Balipost le chef de la police de Denpasar, la capitale provinciale de Bali, ajoutant : “Cela ne vise pas à inciter les gens à prendre des vacances, mais à limiter les activités communautaires en dehors de la maison.”

Le quotidien précise que même les fonctionnaires balinais devront rester chez eux pendant toute la durée du sommet. Seuls les véhicules électriques pourront circuler dans le secteur de Peminge, dans le sud de l’île, où se trouve le site de Nusa Dua, la station balnéaire qui accueillera les délégations. “Les animaux de ferme tels que les vaches, mais aussi tous les chiens devront être gardés par leurs propriétaires dans les étables ou les niches afin de ne pas déranger les délégations étrangères lors de leurs allées et venues”, ajoute le Balipost.

L’armée déployée

Malgré ces restrictions, les Balinais se réjouissent d’accueillir le G20, convaincus que ce sommet va relancer le tourisme, très durement affecté par la pandémie de Covid-19. Le quotidien estime que “le sommet va aussi montrer au monde que Bali et l’Indonésie sont des lieux sûrs pour accueillir des événements de classe mondiale”. Le monde entier se souvient du double attentat de Kuta, le 12 octobre 2002, qui avait provoqué la mort de 202 personnes et blessé 209 autres, pour la plupart des touristes étrangers. Bien que cette tragédie remonte à vingt ans, elle continue de ternir l’image de Bali.

Le Jakarta Post rapporte que “l’armée indonésienne prévoit de déployer une opération de sécurité massive à Bali impliquant plus de 18 000 hommes, 12 navires de guerre et quatre avions militaires, dont deux avions de combat Sukhoi de fabrication russe, et plus de 13 hélicoptères pour sécuriser le sommet des dirigeants du G20”.

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