Baiser forcé: Luis Rubiales va faire appel de sa suspension par la Fifa

Baiser forcé: Luis Rubiales va faire appel de sa suspension par la Fifa

Nouvel épisode dans l'affaire du baiser forcé de Luis Rubiales. Pour avoir embrassé par surprise sur la bouche la joueuse de l'équipe nationale, Jenni Hermoso, la Fifa a décidé de suspendre l'ex-patron de la RFEF ce lundi, pour trois ans, de toute activité liée au football. Mais dans la foulée, l'ancien président de la Fédération espagnole a annoncé vouloir faire appel de cette décision.
Déjà suspendu à titre provisoire pour 90 jours et alors que la sentence de la Fifa venait de tomber, l'ex-homme fort du football espagnol a fait savoir qu'il ne comptait pas en rester là. "J'annonce dès à présent que je vais faire appel (...) J'irai jusqu'à saisir la dernière instance pour que justice soit faite et que la vérité éclate", a assuré Rubiales dans un post X (anciennement Twitter), accompagnée d'un émoji représentant un biceps contracté en signe de force.

Trois ans de suspension en plus de l'inculpation pour agression sexuelle

Sur le plan judiciaire, Rubiales a déjà été mis en examen pour "agression sexuelle" par la justice espagnole. Poursuivi également pour "coercition" en raison des pressions qu'il aurait exercées sur Hermoso et son entourage pour qu'elle modifie ses déclarations, l'homme de 46 ans s'est vu interdire d'approcher la joueuse à moins de 200 mètres.

Souhaitant y aller elle aussi de sa sanction, la Fifa a justifié sa suspension de trois ans en reprochant à l'ancien dirigeant sportif espagnol, dans un communiqué, d'avoir enfreint "les règles de base de la décence" et un comportement "portant atteinte à l'image du football ou de la Fifa", des principes inscrits dans le Code disciplinaire de la Fifa (article 13).

Pour rappel, en août dernier au moment du scandale, l'Espagnol avait refusé de remettre sa lettre de démission pour ce qu'il avait jugé être "un petit bisou consenti". Il avait même attaqué, lors d'un discours, un supposé "faux féminisme" et argué, encore une fois, qu'il avait obtenu l'autorisation de la joueuse avant de l'embrasser.

Ce que la principale intéressée avait démenti clairement, confiant avoir été "victime (...) d'un acte impulsif et sexiste, déplacé et sans aucun consentement de (sa) part". Sous la pression de l'opinion publique, Rubiales avait finalement démissionné le 10 septembre.

Article original publié sur RMC Sport