Aya Nakamura a enregistré le tube de « DNK », « Beleck », en 15 minutes seulement

LE BOURGET, FRANCE - DECEMBER 12: Aya Nakamura wears a gray low-neck and sleeveless see-through dress, outside the
Edward Berthelot / Getty Images LE BOURGET, FRANCE - DECEMBER 12: Aya Nakamura wears a gray low-neck and sleeveless see-through dress, outside the "Le Raphia" Jacquemus show on December 12, 2022 in Le Bourget, France. (Photo by Edward Berthelot/Getty Images)

MUSIQUE - La « Queen » est de retour, et pour nous jouer plus d’un mauvais tour. Ce vendredi 27 janvier, la chanteuse Aya Nakamura a dévoilé son quatrième et dernier album en date DNK, un album sensible, teinté de RbB, mais aussi de zouk et d’influences afros, comme peut en témoigner l’un des titres phares de ce disque : Beleck.

Le morceau, dont le titre signifie « fais gaffe » en argot, n’est pas le plus long de DNK, puisqu’il dure à peine 2 minutes et 19 secondes. Vous pouvez l’écouter ci-dessous.

Une durée suffisant pour convaincre l’assemblée de ses fans qui, sur Twitter, ont immédiatement (et à grands coups de mèmes) élevé Beleck au rang de « banger », de tube.

Et pourtant, ce morceau a été enregistré en deux temps trois mouvements. « C’était vraiment la récréation, explique l’artiste de 27 ans dans une vidéo qui accompagne la chanson sur Spotify. On était en train de s’amuser, juste après avoir enregistré ’Baby’. [...] Ce son-là, il a été fait très rapidement. En dix minutes, quinze minutes, je pense. »

Influences caribéennes

C’est encore plus court que ce qu’il lui faut habituellement pour chaque chanson : deux ou trois heures à peine, nous dit Le Monde dans un portrait de la chanteuse. « Elle a une approche très particulière de ses refrains. Il y a quelque chose qui fait forcément mouche dans son écriture. Elle trouve ses formules tout de suite. Ce n’est pas un hasard si ’Djadja’ a fonctionné », observent Max et Seny dans les colonnes du quotidien.

Bien connu de l’industrie du disque, le duo a notamment produit des musiques pour les stars montantes Angelcy et Wejdene. Max « à la guitare » et Seny « au piano » ont accompagné Aya Nakamura lors de la production de DNK. Et alors qu’il était 4 heures du matin, cette dernière aurait demandé à ses deux amis de rester un peu plus longtemps au studio parce qu’elle voulait à tout prix enregistrer quelque chose « aux influences caribéennes très marquées », raconte Le Monde.

C’est comme ça qu’est né Beleck, un morceau de shatta, un terme originaire de Jamaïque puis repris en Martinique pour désigner un sous-genre de dancehall. Tic, tube de la martiniquaise Maureen, en est un autre exemple.

Le reste de l’album d’Aya Nakamura, chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, parle, lui, de relations sentimentales passées, de rabibochage, de blessures. Le tout, sans perdre de vue son objectif premier : nous faire danser. Elle sera sur la scène du festival Lollapalooza, à Paris, en juillet prochain. Et avant ça, à l’Accor Arena, pour trois dates fin mai, toutes les trois complètes en seulement quelques minutes. À peine plus que de temps que pour plier un tube.

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