“Une avalanche de haine” : le maire de Carnac s’exprime dans C à vous après le scandale des menhirs (VIDEO)

Le maire de Carnac (Morbihan), qui n'est affilié à aucun parti politique, fait l'objet d'accusations sur les réseaux sociaux depuis le 8 juin. On lui reproche en effet d'avoir donné son autorisation pour la destruction de menhirs en vue de la construction d'un magasin de bricolage. Suite à ces attaques et aux menaces qui en ont découlé, le maire bénéficie désormais d'une protection policière.

"On a menacé de brûler ma maison. On a menacé de me tuer parce que j'étais un vendu", a déclaré l’homme âgé de 54 ans.

Très touché par cette affaire, Olivier Lepick a réagi ce soir sur le plateau de C à vous sur France 5.

“Je sais que je n’ai pas commis de faute”, se justifie-t-il auprès d’Anne-Elisabeth Lemoine, avant de poursuivre : “mais quand on s'attaque à vos enfants, quand vos enfants reçoivent directement sur leurs messageries de réseaux sociaux, quand votre épouse reçoit des menaces, quand le préfet vous appelle pour vous dire qu’il va mettre votre maison sous la protection de la gendarmerie, ça ébranle”.

“L’orage est passé ou ça continue ?”, lui demande alors l’animatrice.

À lire également

"Ils ont bien fait de l’enlever !" : Cyril Hanouna se lâche sur l’affaire des menhirs de Carnac (VIDEO)

“L’orage est passé”, répond Olivier Lepick avant de préciser : “c’est très symptomatique de notre société. De ces bouffées de haine sur les réseaux sociaux, qui durent cinq, six jours. Ensuite ça disparaît”.

Traumatisé, celui qui réfute le fait d'avoir touché de l’argent de la part du groupe Monsieur Bricolage ajoute : “on ne sort pas indemne d’une avalanche de haine aussi immense”.

Alors qu’Eric Zemmour s’est emparé de l’affaire à des fins politiques en se rendant sur le site, Olivier Lepick trouve sa démarche “ridicule”. Il précise que “d’autres politiques”, se sont appropriés l’affaire, “qui sont venus gagner leur petit quart d’heure de notoriété, sur le dos d’un maire qui n’est pas infaillible, je peux faire des erreurs”.

Olivier Lepick fait son mea culpa en admettant une erreur administrative. Il explique que “ce site aurait dû faire l’objet de fouilles archéologiques”.<...

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi