Automobile : le crash test pédagogique à l’école

Premier test du genre en France, des adolescents ont assisté, en tant que consommateurs potentiels, au crash test d'une voiture sans permis percutée à 50 km/h par un monospace  - Credit:PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
Premier test du genre en France, des adolescents ont assisté, en tant que consommateurs potentiels, au crash test d'une voiture sans permis percutée à 50 km/h par un monospace - Credit:PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

« Je ne pensais pas qu'elle serait pliée en deux » : face aux dégâts de la collision test entre une voiture sans permis et un monospace, lundi, dans un lycée d'Ajaccio, 300 élèves ont pu comprendre qu'à 50 km/h, un choc peut être fatal.

« Ça m'a complètement enlevé l'envie d'en avoir une », glisse à l'AFP Gabriella Fernandez, élève de quatrième, qui rêvait de prendre le volant de l'une de ces voiturettes utilisable dès 14 ans.

« Ça fait réfléchir, on croyait que c'était solide, mais ce n'est pas si solide que ça », ajoute Camelli Ghejaseppu, 17 ans, après avoir assisté à ce premier crash test pédagogique organisé en France. À 17 ans, il circule à moto, mais il s'est déjà « retourné une fois » à bord d'une voiturette.

Sur le terrain de handball du lycée professionnel Jules-Antonini d'Ajaccio, transformé pour l'occasion en zone d'accident, les élèves de 4e, 3e et seconde de quatre établissements de la ville ont assisté à l'accident d'« Éric, conducteur d'un monospace rentrant d'une soirée ».

« En passager, Damien, son ami. Celui-ci n'a pas attaché sa ceinture de sécurité », explique, en guise de scénario, Laurence Dragotto, qui organise ce crash test avec son mari Pascal et leur entreprise spécialisée en cascades pour la sécurité routière. Éric et Damien vont croiser le chemin d'une voiturette sans permis pilotée par un adolescent de 17 ans ayant consommé « un peu d'alcool » et « un peu de cannabis », explique-t-elle.

Au volant du monospace, Pascal, casqué et équ [...] Lire la suite