Au Tchad, la nomination de l’ambassadeur Allamaye Halina comme Premier ministre ne fait pas l'unanimité

Au Tchad, la nomination de l’ambassadeur Allamaye Halina comme Premier ministre est diversement appréciée dans la classe socio-politique tchadienne. Le nouveau Premier ministre est attendu sur plusieurs sujets.

Avec notre correspondant à N’Djamena, Olivier Monodji

Nommé par le président peu de temps après son investiture, le nouveau locataire de la primature a pour mission de mettre en œuvre le programme du président de la République Mahamat Deby qui a promis notamment la consolidation de la paix, de l’unité et de la sécurité ainsi que la diversification de l’économie.

Pour certains, comme François Djekombé, qui dirige l’un des 230 partis politiques formant la coalition qui a soutenu la candidature de Mahamat Deby, cette nomination est une bonne chose. Il espère que « le gouvernement qui sera mis en place puisse se mettre effectivement au travail pour mettre en œuvre les chantiers du président ». « Nous estimons que le Premier ministre a toutes les compétences pour cela », ajoute-t-il.

« Le pays a besoin de plus que ça »

Mais cette nomination ne fait pas l’unanimité au sein de la société tchadienne. La plateforme de la société civile Wakit Tama, par la voix de son porte-parole Adoum Soumaïne, estime que le nouveau Premier ministre doit aussi s'attaquer à la réforme de l’armée tchadienne. « Le pays a besoin de plus que ça et il y a vraiment des urgences qui sont de l’ordre stratégique. Le statut de l’armée fait partie des urgences », analyse-t-il.


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