Au Sénégal, Karim Wade fait un pas de plus vers la présidentielle 2024

Trente millions de FCFA, soit près de 45 000 euros : c’est la somme qu’a déposée ce 27 novembre Karim Wade. Cette caution financière, indique Sénéplus, est exigée par le code électoral pour pouvoir valider sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Karim Wade est le premier candidat à verser cette caution pour l’élection présidentielle à venir.

En exil au Qatar, Karim Wade a fait déposer cette somme par le trésorier de son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), Abdoulaye Racine Kane, relate de son côté Dakar Actu. Le mandataire du candidat a assuré que Karim Wade reviendra bientôt de son exil qatari. “Un retour imminent”, a assuré le trésorier du PDS, qui a également indiqué que Karim Wade devrait également obtenir les parrainages nécessaires pour compléter sa candidature, indique quant à lui Sénépeople.

Quant à la provenance de l’argent, rapporte le site sénégalais Renwi, le mandataire du candidat du Parti démocratique sénégalais mentionne que “les 30 millions déposés viennent de la vente des cartes de membres lancée depuis un an mais aussi de la contribution des militants et sympathisants du parti”.

COURRIER INTERNATIONAL
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Un retour toujours incertain

À 55 ans, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012), dont il fut ministre, fait donc un pas de plus vers la présidentielle. “Il franchit ainsi une étape importante vers une potentielle candidature, même si des doutes persistent sur sa capacité effective à se présenter”, commente ainsi le site d’information sénégalais.

Mais sa situation judiciaire pose encore question, tempère tout autant la presse sénégalaise, qui rappelle que Karim Wade avait été condamné en 2015 à six ans de prison pour “enrichissement illicite”. Gracié l’année suivante par le président Macky Sall, il vit depuis au Qatar.

Reste à savoir si Karim Wade, qui nie les faits reprochés, pourra effectivement rentrer au Sénégal et obtenir du fisc le quitus indispensable à sa candidature. Sénéplus rappelle en effet que sa condamnation l’avait déjà empêché, lors de la présidentielle de 2019, de se présenter.

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