Au Royaume-Uni, Julian Assange tente d’obtenir un dernier recours contre son extradition vers les États-Unis

Ultime chance pour le fondateur de WikiLeaks. Depuis 2019, Julian Assange est incarcéré au Royaume-Uni. Au cœur d’une procédure d’extradition demandée par les États-Unis après avoir notamment été inculpé pour « espionnage », il encourt jusqu’à 175 ans de prison. Ces mardi et mercredi, la justice britannique examinera la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange, pour empêcher son extradition, relaie franceinfo.

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« S’il perd, il n’y aura plus aucune possibilité de faire appel », a prévenu, lundi, Stella Assange, qui se bat depuis des années pour la libération de son mari. Si la Haute Cour britannique venait à refuser l’appel du fondateur de WikiLeaks, son épouse craint qu’il ne soit extradé vers les États-Unis, dès la fin de la semaine. S’il est extradé, « il mourra », a-t-elle affirmé.

L’espoir de la CEDH

Toutefois, l’équipe de Julian Assange entend s’en remettre à la Cour européenne des droits de l’homme en cas de décision défavorable. « Nous demanderons alors à la CEDH non seulement d’entendre son appel, mais aussi d’émettre ce que l’on appelle une ordonnance en vertu de l’article 39 demandant au Royaume-Uni de mettre fin à toute extradition en cours », a indiqué Stella Assange auprès de France Culture.

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