Au Mali, l’armée a repris la ville de Kidal : ce que l’on sait

Des combattants touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad, à Kidal, le 28 août 2022.   - Credit:SOULEYMANE AG ANARA/AFP
Des combattants touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad, à Kidal, le 28 août 2022. - Credit:SOULEYMANE AG ANARA/AFP

Tout un symbole. L'armée malienne a annoncé avoir pris mardi 14 novembre Kidal, ville du nord du Mali, aux séparatistes touaregs après des années d'absence de ce territoire stratégique devenu un enjeu majeur de souveraineté pour l'État central.

Tout d'abord, la prise de Kidal est un succès symbolique significatif pour les colonels qui ont pris par la force en 2020 la direction de ce pays confronté depuis 2012 à la propagation djihadiste et à une crise sécuritaire et politique profonde. Elle a été saluée par un certain nombre de partis et d'organisations.

Des dizaines de personnes se sont réunies sur la place de l'Indépendance dans la capitale Bamako en agitant des drapeaux maliens pour célébrer cette victoire, a constaté l'AFP. Le gouvernement du Burkina Faso, pays voisin lui aussi dirigé par des militaires qui ont scellé une alliance avec les Maliens, a salué ce succès, parlant d'un moment « charnière » de la lutte contre les groupes armés au Sahel et exprimant un « soutien indéfectible » aux autorités maliennes.

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La bataille de Kidal

La capture de Kidal parachève une offensive terrestre lancée en fin de semaine passée et soutenue par des moyens aériens, avions et drones, dont ne dispose pas l'adversaire. Elle a impliqué des mercenaires de Wagner, selon les rebelles et d'autres sources comme des élus, bien que la junte nie la présence dans le pays du groupe de sécurité privé russe aux pratiques décriées.

« Au [...] Lire la suite