Au Conseil de Paris, Anne Hidalgo est comparée au roi Midas, et la suite a de quoi étonner

POLITIQUE - Drôle de séquence au conseil de Paris. Mercredi, en pleine séance, et comme il est régulièrement de mise entre Anne Hidalgo et le groupe d’opposition « Changer Paris », présidé par Rachida Dati, le ton est monté lorsqu’il a été question de la gestion financière de la ville.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, le vice-président du groupe David Alphand a vivement interpellé la maire de Paris, lui indiquant que la ville n’était pas encore « sous tutelle mais sous curatelle. »

« Vous êtes l’anti-Midas »

En guise de conclusion de son intervention, ce dernier a usé d’une référence mythologique connue pour dénoncer les pratiques de la maire de Paris : « Je ne peux pas m’empêcher de penser à Midas. Midas, c’est ce roi connu dans la mythologie, et ce roi, il avait un pouvoir particulier, détaille-t-il dans le brouhaha de la salle. Il transformait tout ce qu’il touchait en or, même le plomb. Vous, madame Hildago, vous êtes l’exact contraire, vous êtes l’anti-Midas, tout ce que vous touchez, y compris l’or des Parisiens, vous le transformez en plomb. »

Du tac au tac, la maire de Paris lui répond par une phrase énigmatique : « Monsieur le conseil, je n’ai plus de voiture, je ne sais donc pas à quelle référence de Midas vous faites… Ça doit être culturel ».

Une allusion à l’entreprise de réparation automobile, qui a beaucoup fait parler sur les réseaux sociaux. La séquence a en effet suscité les moqueries des uns, y voyant la preuve d’un manque de culture de la maire, et l’agacement des autres, défendant une riposte bien réfléchie d’Anne Hidalgo à ses opposants pro-voiture.

« Ce que l’on n’entend pas car le seul micro ouvert est celui de la maire, c’est que ses adjoints étaient en train de faire des plaisanteries sur les changements de pneus et de pot d’échappement chez Midas. C’est à cela que la maire a réagi », a tenté d’expliquer son entourage au HuffPost.

Au lendemain de cet échange, l’entourage de la maire explique au HuffPost que ni l’une ni l’autre des explications est la bonne. Un proche indique qu’elle réagissait en fait à des plaisanteries que faisaient des adjoints sur les garages Midas.

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