Au Burkina Faso, l’Assemblée législative de transition autorise la tenue des assises nationales

Ces assises devraient décider de la suite de la transition, censée prendre fin le 1er juillet.

Cette proposition de loi votée par l'ensemble des 71 membres de l'Assemblée législative de transition (ALT) est l’initiative des députés désignés par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré. Ousmane Bougouma, le président de l'ALT a souligné que c’est avec « l’accord du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré que la proposition de loi a été soumise, discutée et adoptée ».

Avec cette adoption, les parlementaires donnent leur accord pour la tenue des assises nationales devant décider de la suite de la Transition au Burkina Faso.

Édouard Sawadogo, le président du groupe de députés désignés par le capitaine Ibrahim Traoré, estime qu’il est « judicieux » d’aller vers les populations afin qu’elles puissent donner leur point de vue sur le sort de la Transition. « Ce sont les forces vives qui vont décider s’il y a une prolongation de la transition ou pas », soutient-il.

Cette loi ne modifie pas la charte d'octobre 2022 et ne décide pas du contenu des prochaines assises.

Selon le président de l’ALT, cette adoption évite au pays de tomber dans un « vide juridique » qui l’exposerait à des difficultés.

Les parlementaires souhaitent que ces assises se tiennent un mois avant la fin de l’actuelle transition, prévue pour le 1er juillet.


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