Asthme allergique : aura-t-on bientôt un vaccin pour les cas les plus sévères ?

Environ 4 millions de personnes en France souffrent d'asthme, une maladie chronique qui évolue par "crises" et qui se caractérise par de la toux, un essoufflement, une respiration sifflante, une sensation d'oppression thoracique...

Dans 50 % des cas, l'asthme est d'origine allergique : l'inflammation des bronches et les symptômes respiratoires sont provoqués par l'inhalation d'allergènes – des acariens, le plus souvent. L'exposition aux allergènes déclenche dans le corps une surproduction d'anticorps (les immunoglobulines E ou IgE) et de protéines (des cytokines de type 2, en particulier des interleukines IL-4 et IL-13) dans les voies aériennes. Et ce phénomène aboutit à une hyperréactivité des voies respiratoires, une surproduction de mucus et une un taux trop élevé de globules blancs dans les voies aériennes (éosinophilie).

Si, pour de nombreux patients, l'asthme allergique peut être contrôlé à l'aide de médicaments corticoïdes (par voie inhalée), dans les cas les plus sévères, ce traitement est insuffisant : il faut faire appel à des anticorps monoclonaux thérapeutiques (en injection), très contraignants et coûteux.

Un vaccin efficace pendant au moins 3 mois chez la souris

Justement : pour faciliter la vie de ces patients asthmatiques, des chercheurs de l'Inserm et de (...)

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