«Ariaferma» de Leonardo Di Costanzo - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Accrochée aux montagnes sardes, une prison vétuste est en cours de démantèlement quand le transfert de douze détenus est soudainement suspendu pour des questions administratives. Gargiulo, le surveillant le plus expérimenté, est alors chargé de faire fonctionner la prison quelques jours encore, en équipe réduite. Lagioia, qui finit de purger une longue peine, entrevoit lui la possibilité de faire entendre les revendications des quelques détenus en sursis... Peu à peu, dans un temps suspendu, prisonniers et officiers inventent une fragile communauté.

La critique de Paris Match (3/5)

Le film de prison est un genre cinématographique en soi, avec ses clichés et ses séquences chocs. Vous ne trouverez presque rien de cela dans «Ariaferma», fable sur la vie carcérale qui imagine une fraternité possible entre détenus et gardiens. Et quand le texte fort et extrêmement documenté est servi par des stradivarius du jeu comme Toni Servillo, Silvio Orlando, cela donne à l'écran une belle harmonie, une musique de cellule, qu'écris-je, une fugue...


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