“Après une vie d’expat en Afrique, je suis super contente de prendre ma retraite à Zanzibar”

Tracey Cripps a 62 ans et a raconté son histoire d’expatriation au Times. Cette enseignante à la retraite est originaire du nord de Londres. Son mari, lui, vient du Malawi. Ensemble, et avec leurs deux filles, ils ont passé presque toute leur vie active en Afrique. Ce projet de vie à l’étranger les a d’abord menés deux ans au Mozambique, en 1990. “Je ne sais pas si j’ai été naïve ou folle de déménager avec deux jeunes enfants dans un pays encore en pleine guerre civile. Il m’a fallu du temps pour m’adapter : il y a eu un choc culturel, et j’ai dû me familiariser avec la langue – mais j’ai apprécié la simplicité de la vie”, se souvient-elle aujourd’hui.

Après le Mozambique, la famille a déménagé au Swaziland (aujourd’hui l’Eswatini), en Namibie, au Botswana, en Éthiopie puis au Gabon, où Tracey Cripps a passé “huit ans à diriger une petite école pour enfants d’expatriés travaillant chez Shell”. Le couple commence alors à penser à sa retraite et investi au Malawi, où il fait construire une maison. Mais Tracey décroche un nouveau contrat à Dar es Salam, en Tanzanie. C’est depuis cette ville qu’elle découvre Zanzibar, archipel tanzanien situé à une heure et demie de ferry.

COURRIER INTERNATIONAL
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“Zanzibar est un mélange fascinant de cultures portugaise, africaines et moyen-orientales”, s’enthousiasme l’enseignante britannique, qui évoque également la stabilité politique et un coût de la vie (et de l’immobilier) “très abordable par rapport au Royaume-Uni”. Grâce à un visa de deux ans spécial retraités, qu’elle a pu obtenir en ligne au bout de trois semaines pour 435 livres, soit environ 515 euros, elle a pu s’installer à Fumba Town, une ville nouvelle classée zone économique franche en pleine construction sur l’île principale de l’archipel. Là, les étrangers peuvent acheter un terrain pour un bail de quatre-vingt-dix-neuf ans et faire construire. Tracey Cripps a donc acheté sur plan et a investi dans un appartement en location saisonnière. Elle vit de ce revenu, de sa pension de retraite, de son salaire en tant que consultante à temps partiel pour une école internationale et des loyers qu’elle perçoit pour un appartement qu’elle possède à Manchester. Fumba Town est conçue pour les expatriés, et 60 nationalités s’y côtoient déjà :

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