Après le 8e 49-3 en l’espace de deux mois, LFI dépose une nouvelle motion de censure

French Prime Minister Elisabeth Borne makes a statement on immigration policy at The National Assembly in Paris on December 6, 2022. (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP)
JULIEN DE ROSA / AFP French Prime Minister Elisabeth Borne makes a statement on immigration policy at The National Assembly in Paris on December 6, 2022. (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP)

ASSEMBLÉE - Bis repetita, repetita, repetita, repetita, repetita, repetita, repetita, repetita. Ce jeudi 8 décembre, LFI a déposé à l’Assemblée nationale une nouvelle motion de censure contre le gouvernement après que la Première ministre a engagé un nouveau 49-3.

De fait, Élisabeth Borne a, pour la huitième fois depuis le 19 octobre, engagé la responsabilité du gouvernement dans le but de faire adopter sans vote la partie « recettes » du projet de budget de l’État pour 2023 en nouvelle lecture.

Élisabeth Borne a justifié ce huitième recours de suite à l’article 49.3 de la Constitution par la nécessité d’adopter le projet de loi de finances « dans les délais impartis » et par le fait « qu’aucun des groupes d’opposition ne nous a fait connaître une évolution de sa position sur son vote final ».

Les élus LFI ont dénoncé  un « passage en force ». « Le gouvernement est minoritaire » et « est obligé de passer en force », sans « aucun compromis », a critiqué jeudi devant la presse le président de la commission des Finances de l’Assemblée Eric Coquerel (LFI). « On ne peut pas banaliser » cet usage du 49.3, déclenché d’emblée en nouvelle lecture du projet de budget 2023 de l’Etat.

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