Anthony Delon : «On a tous des blessures qui nous empêchent de vivre»

Son autobiographie «Entre chiens et loups» (Le Cherche Midi) est l’un des succès littéraires du printemps. Invité du Festival Des Livres Des Artistes, il s'est confié à Paris Match.

Paris Match. C’est important pour vous d’être au Festival Des Livres Des Artistes et de rencontrer votre lectorat ?
Anthony Delon. Oui, c’est important de rencontrer le public, d’échanger avec les gens qui ont lu mon livre et d'écouter ce qu’ils ont à me dire. Ça me touche tout particulièrement parce je me rends compte que finalement ils ont été touchés, ils se sont identifiés et ça, pour moi, c'est le plus beau des cadeaux. Comme je le dis au début du livre, cette histoire est universelle. On a tous des blessures qui nous empêchent de vivre. J’en parle et je donne aussi des solutions. Je pense que cela a pu servir à beaucoup de gens. C'est pour ça, peut être aussi, que ce livre marche si bien.

Vous êtes vous-même un grand lecteur ?
Non. Je suis un lecteur normal, lambda.

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Ma mère Nathalie lisait énormément

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Il y a quand même des livres qui ont changé votre vie ?
Les livres de mon enfance m’ont profondément marqués : les romans de Jack London, les livres de Marcel Pagnol. Les livres de ma jeunesse, toute la collection quasiment de Patrick Modiano. Et ensuite, je me suis diversifié. J’aime beaucoup Norman Mailer («Le chant du Bourreau»). Je lis beaucoup de livres à caractère philosophique, bouddhiste notamment, comme les ouvrages de Thich Nhât Hanh, Matthieu Ricard ou encore Le Livre tibétain de la vie et de la mort de Songyal Rinpoché. Hermann Hesse («Le Loup des steppes») a aussi été très important pour moi. Je suis assez éclectique dans mes lectures.

Vous n’êtes pas un lecteur si lambda que ça (rires)…
Mais vous savez pourquoi je dis ça ? Parce qu'en fait, ma mère Nathalie lisait énormément, mon parrain Georges Beaume lisaient énormément. On a toujours des références.

Le festival Des Livres Des Artistes est(...)


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