Anne Marivin (La Vie, l’amour, tout de suite) : "À la lecture du scénario, j’avais une boule au ventre"

Ce film, vous l’attendiez ?

Anne Marivin : J’avais adoré travailler avec la productrice Véronique Marchat, en 2013, pour le téléfilm Ce soir, je vais tuer l’assassin de mon fils. Qu’elle pense à moi pour ce projet m’a beaucoup touchée. Une histoire d’amour entre adolescents, c’est toujours émouvant. Malheureusement, en filigrane de cette romance, il y a la maladie de Julie (Sandy Afiuni), 16 ans, la fille de mon personnage, atteinte de mucoviscidose. Je n’avais jamais joué la maman d’un enfant malade. Tout au long de la lecture du scénario, j’avais une boule au ventre. Je me disais : "Comment vit-on dans le corps d’une femme qui a mis au monde un enfant atteint d’une maladie génétique héréditaire ? Comment continue-t-on de respirer quand on sait que celui-ci peut mourir avant vous ?" J’ai trouvé le sujet passionnant.

Quel genre de femme est Cathy ?

Contrairement à ce que l’on pourrait s’attendre, Cathy est loin d’être la femme parfaite. C’est une mère qui vit constamment sous tension, avec un sentiment profond de culpabilité. Une maman obsédée par le contrôle, qui en devient autoritaire et dirigiste. Avec elle, c’est comme ça, et pas autrement !

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