Angoisse, stress, peur, déprime... Vous souffrez peut-être d'anxiété électorale

Les élections européennes ont eu lieu le 9 juin 2024. Mais, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, Emmanuel Macron, de nouvelles élections législatives anticipées ont été instaurées (le 30 juin et le 7 juillet). Dans cette atmosphère où les partis de gauche et de droite font la course aux sièges dans l’hémicycle, les citoyens, quant à eux, sont sujets à des angoisses, des peurs, de la fatigue, voire de la déprime. C’est ce qu’on appelle l’anxiété électorale.

Ce terme, c’est la psychothérapeute et spécialiste de l’anxiété Eloise Skinner, qui l’évoque dans une interview donnée au média britannique Grazia pour désigner une situation dans laquelle une personne endure du stress en “pensant à la date de l'élection et [...]ressent un sentiment d’évitement à l’égard du contenu lié aux élections – un désir de mettre fin à toute discussion ou d’éviter tout marketing politique –.” Elle évoque également d’autres symptômes liés aux tensions électorales, comme l’anxiété, l’angoisse, des insomnies, de l’épuisement ou encore la peur de voir les résultats des élections. A tout cela s’ajoute une accélération du rythme cardiaque, une sensation d'adrénaline élevée ou une tension physique lorsque vous abordez la thématique des élections. Les personnes souffrant de cette anxiété peuvent aussi subir des pensées intrusives liées à ce sujet alors même qu’elles ne pensaient pas forcément à la politique : “Par exemple, lorsque vous essayez de vous endormir, ou (...)

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