Yahoo Actualités Amélie Oudéa-Castéra : le fiasco de son passage à l’Éducation transpire dans la passation de pouvoir
POLITIQUE - L’éléphant au milieu de la pièce. Au lendemain d’un remaniement qui a coûté à Amélie Oudéa-Castéra son maroquin à l’Éducation nationale, l’ambiance était aux traditionnelles passations de pouvoir ce vendredi 9 février. Un rite républicain auquel personne n’échappe, et qui permet aux ministres remerciés d’adresser un dernier message en lien avec leurs (désormais) anciennes fonctions.
Et alors que le passage d’Amélie Oudéa-Castéra rue de Grenelle a viré au chemin de croix, difficile pour l’intéressée de ne pas faire référence — même implicitement — à cet épisode douloureux. Ainsi, la ministre des Sports et des Jeux olympiques a assuré qu’elle quittait « plus aguerrie que jamais » l’Éducation nationale, estimant avoir été « à la tâche malgré la tempête », comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.
Une vie politique « brutale »
Amélie Oudéa-Castéra a aussi remercié ses proches, notamment sa mère et sa sœur. « Ils sont les soutiens que l’on rêve d’avoir lorsque l’on croit au mot “famille” », a-t-elle souligné, avant d’avoir un mot pour son mari, son « roc ». Puis c’est Nicole Belloubet qui a pris la parole, en faisant également allusion aux moments difficiles traversés par sa prédécesseure.
« Nous sommes toutes les deux des femmes engagées dans une vie politique qui parfois est brutale », a-t-elle souligné, avant de faire une allusion de fond au passage d’Amélie Oudéa-Castéra, dont les relations avec les syndicats enseignants étaient plus que difficiles. Nicole Belloubet a ainsi pris ses fonctions en souhaitant l’instauration « très rapide d’un dialogue » avec le corps enseignant. Une façon de souligner, sans le dire, que celui-ci avait été rompu.
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