Amélie Oudéa-Castéra a choisi les 12 membres du comité d’éthique dans le sport

La ministre des sports, Amelie Oudea-Castera, quittant son cabinet, le 1er mars 2023, à Paris.

La ministre des Sports s’entoure de 12 personnalités pour créer un comité d’éthique sportive. Il sera présidé par Marie-George Buffet et Stéphane Diagana.

SPORT ÉTHIQUE - Corruption, comportements sexistes, racisme, homophobie... Autant de problèmes sociétaux que la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, souhaite endiguer. Pour concrétiser ce projet, elle a fait appel à différentes personnalités à une douzaine de personnalités qui seront membre d’un comité d’éthique dans le sport.

Radio France en dévoile la liste ce mardi 14 mars, précisant que Marie-George Buffet, ancienne ministre des Sports (1997-2002) et le champion d’athlétisme Stéphane Diagana coprésideront cette instance.

Figureront aussi dans ce comité, l’escrimeuse Emmanuelle Assmann (ancienne présidente du Comité paralympique et sportif français), Béatrice Narbusse, handballeuse et sociologue du sport, l’ancienne judokate Brigitte Deydier qui est membre du Comité éthique du CNOSF, La navigatrice, Isabelle Autissier, première femme à avoir accompli un tour du monde en solitaire lors d’une compétition, l’escrimeur champion olympique et ex-ministre, Jean-François Lamour. Il y aura aussi l’ancien entraîneur de football, Arsène Wenger et l’arbitre Stéphanie Frappart, Jacques Donzel, membre de l’Observatoire international des politiques sportives, Bernard Foucher, président du Comité fédéral d’éthique et de déontologie du rugby et de la Commission d’éthique de l’Union cycliste internationale ainsi que le professeur agrégé à l’Université Paris Nanterre et président du Comité d’éthique de la Fédération française de tennis, Franck Latty.

C’est dans une tribune parue jeudi 2 mars dans Le Monde, que la ministre avait présenté cette instance destinée à renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport. Elle disait vouloir choisir des participants venus d’horizons divers avec des profils qu’elle souhaitait « incontestables, qualifiés, venant de tous les horizons, dont l’expérience et la complémentarité des regards permettront d’avoir le recul nécessaire et l’ambition de réformer ».

« Le code de conduite sportive nous concerne tous, amateurs de sport comme professionnels ou athlètes de haut niveau. L’objectif est d’apporter, dans un cadre législatif, réglementaire et statutaire, des changements concrets et définitifs pour renforcer les institutions et promouvoir une gouvernance irréprochable du sport Français », a-t-elle précisé.

Les 12 membres se réuniront, au plus vite, pour fournir des propositions à l’automne prochain, autour de trois thématiques principales : sur une gouvernance du sport plus éthique, plus démocratique et plus protectrice des pratiquants, hommes et femmes confondus. Selon Amélie Oudéa-Castéra, « ces travaux viendront nourrir, après les Jeux olympiques et paralympiques, des modifications du cadre législatif, réglementaire et statutaire pour apporter les améliorations nécessaires ».

VIDÉO - GALA VIDÉO - "Affligeant…” : Amélie Oudéa-Castéra visée par une plainte, elle contre-attaque

Au Qatar, Amélie Oudéa-Castéra a affiché son soutien aux droits des personnes LGBT+

Clarisse Agbégnénou « outrée du manque de respect » de la Fédération française de judo