Alicante, nouveau terrain de jeu des nomades numériques

Une ville “amicale et décontractée, un mélange de culture européenne et latine” pour l’un. “Un endroit très accueillant où les fêtes traditionnelles restent importantes” pour l’autre. Les nomades numériques installés à Alicante et rencontrés par le journal britannique The Times sont enthousiastes. Car la ville phare de la Costa Blanca espagnole a tous les atouts pour attirer les nomades numériques du monde entier.

“Les villes espagnoles de second rang comme Alicante sont particulièrement populaires auprès des jeunes télétravailleurs car elles offrent un très bon rapport qualité-prix et un mode de vie urbain un peu moins intense que Madrid ou Barcelone”, écrit le titre londonien pour expliquer la ruée actuelle.

La capitale de la province d’Alicante compte de nombreux avantages. Pour commencer, elle est très bien desservie, avec le “cinquième aéroport le plus fréquenté d’Espagne en 2022”, et n’est qu’à deux heures de train de Madrid. Le centre-ville est “agréable à parcourir” et la plage n’est pas loin. À noter également qu’Alicante héberge le siège de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle.

Visa spécifique

Sur le plan de l’immobilier, la ville est bien plus accessible que les autres grands centres urbains ibériques. Selon un agent immobilier cité par le Times, “le prix moyen du mètre carré dans la ville d’Alicante est de 1 989 euros”.

Des tarifs qui attirent les investisseurs étrangers. “Au cours des six premiers mois de 2022, 40 % des maisons vendues à des étrangers en Espagne l’ont été à Alicante” et, selon l’association locale des promoteurs immobiliers, au quatrième trimestre 2022, la ville a enregistré le troisième plus grand nombre de transactions en Espagne (12 299 ventes), après Madrid (18 528) et Barcelone (15 373).

Pour les familles candidates au départ, la province d’Alicante compte 28 écoles internationales pour scolariser les enfants. De nombreux espaces de coworking ont également ouvert dans la ville.

L’Espagne a mis en place une ambitieuse politique visant à attirer les nomades numériques étrangers, principalement extracommunautaires. Pour pouvoir postuler à ce visa, il est nécessaire de gagner au moins 28 000 euros par an et 80 % des revenus doivent provenir de l’étranger.

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