Algérie : un Français et des Franco-Algériens dans une cellule de Daech

Les membres de cette cellule de Daech en Algérie organisaient également des visionnages de vidéos de propagande de l’organisation État islamique chez un de leurs membres et s’échangeaient, via Telegram, des tutoriels pour la fabrication de bombes.  - Credit:DR
Les membres de cette cellule de Daech en Algérie organisaient également des visionnages de vidéos de propagande de l’organisation État islamique chez un de leurs membres et s’échangeaient, via Telegram, des tutoriels pour la fabrication de bombes. - Credit:DR

De l'Afghanistan à l'Algérie en passant par la France, une nouvelle affaire renseigne sur les connexions internationales de la nébuleuse terroriste Daech, l'organisation de l'État islamique. Mercredi dernier, le tribunal de première instance d'Oran, dans l'Ouest algérien, a condamné à la prison ferme (entre 5 et 10 ans) ceux que les enquêteurs présentent comme étant les huit membres d'un « un réseau terroriste lié à Daech » agissant en Algérie avec des connexions en France et en Afghanistan.

Trois suspects en fuite

Ce groupe a été condamné pour différents chefs d'inculpation : tentative d'attaque à l'explosif, voyage à l'étranger dans le but de participer à des attentats terroristes, utilisation de moyens technologiques pour recruter des personnes au profit de Daech, etc. L'affaire remonte à mai 2018 quand les services spécialisés arrêtent à Mostaganem, ville côtière de l'ouest de l'Algérie, un groupe d'individus, saisissant dans la foulée armes, munitions, téléphones portables, ordinateurs, DVD de propagande terroriste, etc. Trois autres membres présumés de cette cellule sont, selon des médias, toujours en fuite.

D'après les comptes rendus du procès de mercredi dernier, les enquêteurs de l'antiterrorisme ont dû remonter les pistes une à une, débusquant d'abord Samir A., le chauffeur de la cellule qui voulait également vendre son véhicule pour financer les groupes terroristes en Algérie et affiliés à Dach. Franco-Algérien, Samir A. a reconnu devant les enquêt [...] Lire la suite