Alexandre Arcady : « On a perdu notre innocence... malheureusement ! »

Alexandre Arcady sur le tournage du Petit blond de la Casbah, à Alger.  - Credit:Alexandre Films
Alexandre Arcady sur le tournage du Petit blond de la Casbah, à Alger. - Credit:Alexandre Films

Vingt ans après la publication de son livre, Le Petit Blond de la Casbah, dans lequel il évoquait son enfance à Alger, dans les années 1950, et sa passion pour le cinéma, Alexandre Arcady l'adapte au grand écran. Émouvant et nostalgique, c'est un film en famille, tourné avec ses deux frères et son fils Alexandre Aja. C'est également un film de famille puisqu'il met en scène sa mère, la douce Driffa (jouée par Marie Gillain), son père, ancien légionnaire (Christian Berkel), ses quatre frères, son double enfant dans la peau d'Antoine (le jeune Léo Campion) son oncle Coco, le souteneur gominé (Dany Brillant), Tonton Jacob, le génial inventeur (Pascal Elbé) et sa femme Blanche, la coquette (Judith El Zein), sa grand-mère, l'énorme Lisa (jouée par Jean Benguigui), sa voisine Josette (Iman Perez et Valérie Kaprisky) et sa mère cartomancienne (Rona Hartner). Une joyeuse troupe qui vit dans l'insouciance jusqu'au chaos de la guerre d'indépendance.

Comédie dramatique qui évoque en filigrane la diversité et l'harmonie entre juifs, musulmans et catholiques, Le Petit Blond de la Casbah prend une dimension particulière au moment de la guerre tragique entre Israël et le Hamas, et relève pour son auteur d'un paradis perdu.

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Alexandre Arcady : J'ai écrit ce livre il y a vingt ans, après avoir présenté, à Alger, Là-bas mon pays, film qui racontait le r [...] Lire la suite