En Alaska, Trump pousse la candidature de Sarah Palin, figure de la droite populiste

Sans surprise, Trump a continué d'entretenir le mystère sur sa candidature en 2024, et à marteler sa théorie complotiste d'une victoire volée par Joe Biden à la dernière présidentielle.

Donald Trump, cherchant à consolider son emprise sur le parti républicain avant les législatives de novembre, est allé faire campagne samedi en Alaska pour Sarah Palin, cette figure du populisme américain qui, selon bien des observateurs, lui a ouvert la voie. Sans surprise, il a continué d'entretenir le mystère sur sa candidature en 2024, et à marteler sa théorie complotiste d'une victoire volée par Joe Biden à la dernière présidentielle.

"L'élection était truquée, volée, et notre pays est désormais systématiquement détruit", a dit à la tribune l'ancien président républicain. "J'ai été candidat deux fois, j'ai gagné deux fois", a-t-il lancé à la foule rassemblée dans un stade d'Anchorage. "Et maintenant... Je pourrais avoir à le refaire." Il était venu soutenir Sarah Palin, l'ancienne gouverneure de l'Etat américain septentrional, l'une des toutes premières figures du mouvement populiste et anti-élites dont Donald Trump s'est fait le champion.

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Tiens bon

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Sarah Palin, 58 ans, brigue l'unique siège de l'Alaska à la Chambre des représentants des Etats-Unis, vacant après le décès soudain du républicain Don Young, qui l'occupait depuis 49 ans. Elle a joué un rôlé-clé dans le virage populiste du Parti républicain au cours des dix dernières années, destiné à ravir les suffrages de l'électorat populaire blanc aux démocrates, le parti de l'actuel président Joe Biden.

Cette conservatrice chrétienne s'était brusquement retrouvée sous les projecteurs lorsqu'elle avait été choisie par le candidat républicain à la présidence John McCain comme sa candidate à la vice-présidence lors des élections de 2008.

Son ascension a, selon de nombreux observateurs, ouvert la voie à l'ascension de Donald Trump vers la Maison Blanche, qu'il a(...)


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