Alain Finkielkraut : "Un phénomène horrible", ses mots bouleversants sur la perte de ses parents

Fils de réfugiés juifs polonais, Alain Finkielkraut a grandi entre un père maroquinier survivant de la Shoah et une mère rescapée des camps de la mort. "Ils tenaient beaucoup à ma réussite scolaire", racontait le philosophe lors de son passage dans l'émission de Jordan de Luxe le 16 novembre dernier. Le couple se réjouit donc de voir leur fils unique entrer en classes préparatoires au prestigieux lycée Henri-IV après le secondaire. Le brillant étudiant poursuit dans la foulée ses études à l'École normale supérieure de Saint-Cloud en 1969 et, maîtrise de philosophie en poche, décroche l'agrégation de lettres modernes trois ans plus tard. Il devient alors professeur de lettres modernes au lycée Paul-Langevin de Beauvais.

On sent poindre l'émotion quand Alain Finkielkraut évoque la fin de vie de ses parents. "Mes parents sont morts âgés l'un et l'autre. Ils avaient un grand écart d'âge. Mon père avait quinze ou seize ans de plus que ma mère, mais ils ont tous les deux connu, disons, une vieillesse un peu difficile", commence-t-il. Et de poursuivre : " de quelque chose du même ordre que la maladie d'Alzheimer : perte des repères, de la mémoire, peu à peu du langage et ça a duré longtemps pour l'un comme pour l'autre. Dans ces cas-là, un phénomène horrible se produit : on perd les êtres chers avant même de les perdre. C'est une situation vraiment terrible".

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