Agression à Nice : Christian Estrosi va porter plainte après la diffusion d’images de vidéosurveillance de la ville

À cause de la diffusion d’images de vidéoprotection de la ville de Nice dans la presse, le maire de Nice va porter plainte.
CLEMENT MAHOUDEAU / IRONMAN France

FAIT DIVERS - La mairie de Nice monte au créneau après un fait divers violent. Après l’agression d’une cinquantenaire dans la nuit de mardi à mercredi à Nice, un suspect âgé d’une vingtaine d’années a été placé, ce mercredi 13 septembre, en détention provisoire pour tentative d’assassinat.

Le pronostic vital de la victime de 53 ans est toujours engagé ce jeudi 14 septembre, selon France 3 Provence-Alpes-Côte-d’Azur, mais c’est un autre volet du drame qui occupe la municipalité de Nice. Dans un tweet, Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice Christian Estrosi, annonce que la ville va déposer plainte après la diffusion dans les médias d’images de vidéosurveillance de la ville.

« Sur le terrible drame de la rue d’Italie, des images de la vidéoprotection de la ville et transmises aux enquêteurs de la police nationale ont été diffusées sur plusieurs médias », déplore-t-il. Les images ont notamment été reprises par Le Parisien et diffusées à l’antenne de BFMTV ce mercredi.

« C’est inédit et contraire au secret de l’enquête », regrette Anthony Borré.

Interpellé une heure après l’agression

L’agression de cette quinquagénaire, prénommée Nadia, l’a laissée dans un état très grave, selon Damien Martinelli, procureur de la République de Nice. La victime a été agressée « sans raison apparente ». « Un individu l’agresse en la faisant tomber au sol. Il lui porte de nombreux coups au niveau de la tête », a expliqué le procureur, qui précise que « les coups auraient cessé au moment où un riverain aurait crié ».

C’est grâce au signalement des policiers que l’agresseur présumé a finalement été interpellé une heure après avoir fui la rue d’Italie. Damien Martinelli a d’ailleurs fourni de plus amples détail sur le profil de cet homme, « né en 1999 » et de nationalité suédoise.

« Depuis juillet 2022, il était recherché par les autorités suédoises pour s’être soustrait à des soins psychiatriques sous contrainte. » Mis en examen et immédiatement placé en détention provisoire, le suspect de 24 ans avait indiqué être un sans-abri lors de son interpellation.

« Les investigations ne permettent pour l’heure ni d’établir de lien entre le mis en cause et la victime ni d’établir le mobile de ce passage à l’acte d’une particulière violence », a depuis fait savoir le procureur de Nice.

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