Affaire Pogba: Alou Diarra, papillons et millions d'euros... Ce que l'on sait du marabout de Paul Pogba, d'après les révélations de Mathias

Paul Pogba (d) et son frère aîné Mathias Pogba (g), le 29 décembre 2019 au stade de Tours - GUILLAUME SOUVANT © 2019 AFP
Paul Pogba (d) et son frère aîné Mathias Pogba (g), le 29 décembre 2019 au stade de Tours - GUILLAUME SOUVANT © 2019 AFP

Il y a quelques semaines, Mathias Pogba avait suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, notamment en parlant d’un marabout engagé par Paul Pogba pour jeter un sort sur Kylian Mbappé. Après avoir révélé que le sort concernait le match retour de Ligue des champions entre le PSG et Manchester United en 2019, l’ancien attaquant de Tours a cette fois-ci détaillé la relation entre le sorcier et le milieu de la Juventus.

Pour commencer, Mathias a donné des indications sur comment et grâce à qui, son frère a pu rencontrer le sorcier: "C’est un proche de l’ancien international Alou Diarra. Mon frère l’a rencontré grâce à Serge Aurier." Au fur et à mesure des années, Paul aurait demandé à ce sorcier d’effectuer de nombreux rituels, pour la réussite de sa carrière.

Une liste de choses à faire que le sorcier aurait partagé avec le bras droit de Paul à cette époque, "Mam's": "En 2017, le sorcier révèle sa vraie nature. Il travaille pour de nombreuses célébrités, y compris de nombreux footballeurs professionnels. Son travail mystique pour Paul consiste à lui prédire l’avenir, le faire briller, augmenter ses performances, saboter les matchs, jeter des sorts à ses ennemis ou d’autres footballeurs pour les empêcher d’être performant, ou alors détruire un potentiel."

Un papier enterré à Old Trafford

Selon Mathias, c’est en 2016 qu’une vraie relation de confiance s’instaure entre Paul et le sorcier. À la fin de cette année, ce dernier vient à Manchester, et prétend être "fan de l’équipe". L’international français l’aide même à entrer en Angleterre selon Mathias: "Comme il n’a pas de visa, il demande à Paul de s’en occuper, ce qu’il fera. Pendant le séjour, le sorcier demandera à visiter le stade."

C’est lors de cette visite que le bras droit de Paul devra accomplir une certaine mission: "Paul demande à Mam's d’enterrer un papier dans la pelouse, sans fournir d’explications. Ce papier enterré est connu comme pratique des sorciers afin de jeter des sorts maléfiques." Paul aurait aussi demandé de l’aide au sorcier pour l’aider à remporter certaines compétitions: "Durant la finale de l’Euro 2016, il se passa des choses bizarres, comme la nuée de papillons avant le match. Pour l’Europa League, le sorcier travailla pour assurer la victoire (finale que les Mancuniens gagneront contre l’Ajax Amsterdam 2-0)."

"Paul lui avait fait une procuration auprès de la banque centrale de Londres"

Mathias parle aussi des modalités de paiement entre Paul et le marabout. C’est le bras droit Mam's qui aurait été chargé de donner l’argent au sorcier: "Le rôle de Mam's en tant qu’intermédiaire en rapport avec le sorcier consistait à faire parvenir le paiement en liquide de mon frère, en paiement pour les rituels. On parle d’un montant autour de 75 à 100.000€." Pour chaque service. Et de plusieurs millions au total, d'après Mathias. "Paul lui avait même fait une procuration auprès de la banque centrale de Londres, pour qu’il retire lui-même l’argent et le remettre directement (…) Paul lui fait plus de cadeaux. Il lui offre une Cadillac, lui envoie plus d’argent."

À un moment arrêté par la police, le sorcier aurait fait plusieurs révélations sur ses investissements: "Un jour, le sorcier se fait arrêter en France avec une grosse somme d’argent. Paul les appellera lui-même pour confirmer que c’était de l’argent qu’il lui avait remis. La police demanda un justificatif (…) Le sorcier avait tout révélé. Même la façon dont il dépensa l’argent, en investissant dans des business comme le Teams 5 d’Alou Diarra." Alors que Mam's commençait à s’interroger de plus en plus sur cette relation, Paul lui aurait certifié que le sorcier était "son oncle qui gère ses donations en Afrique."

Article original publié sur BFMTV.com