Affaire Epstein : existe-t-il vraiment des vidéos compromettantes de Trump, Clinton et du prince Andrew ?

Filmait-il ses « amis » pour mieux les faire chanter ? Avec la publication de centaines de documents judiciaires liés à l’affaire Epstein, une sombre affaire de « sex tapes » refait surface. Dans plusieurs e-mails adressés à un journaliste, Sarah Ransome, l’une des victimes du milliardaire américain, affirme être en possession de vidéos compromettantes des anciens présidents Bill Clinton et Donald Trump, ainsi que du prince Andrew et du magnat britannique Richard Branson.

La jeune femme explique qu’elle a réussi à mettre la main sur des vidéos prises par Jeffrey Epstein montrant ses amis ayant des relations sexuelles avec l’une de ses amies « à différentes occasions » et dans lesquels on « identifie clairement » le visage de ces hommes. « Ce qui est frustrant, c’est qu’on ne voit Epstein sur aucune de ces images. Il était plus intelligent que ça ! », écrit-elle.

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Des révélations scandaleuses, mais qui sont en réalité fausses, comme le souligne « The Independant ».

Un coup de poker

Dès 2017, Sarah Ransome avait vendu cette histoire de « sex tapes » à la presse américaine et anglaise, mais dans un article du « New Yorker » publié deux ans plus tard, en 2019, la jeune femme avait admis qu'« elle avait inventé les cassettes pour attirer l’attention sur le comportement d’Epstein et lui faire croire qu’elle disposait de preuves qui seraient révélées ...


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