Affaire Booba : l’appel au renforcement de la loi pour lutter contre la désinformation médicale

Sur X (ex-Twitter) le rappeur Booba ne se gêne pas pour diffuser des fake news sur la santé.  - Credit:JM HAEDRICH/SIPA / SIPA / JM HAEDRICH/SIPA
Sur X (ex-Twitter) le rappeur Booba ne se gêne pas pour diffuser des fake news sur la santé. - Credit:JM HAEDRICH/SIPA / SIPA / JM HAEDRICH/SIPA

C'est la tribune du ras-le-bol que publient nos confrères de L'Express. Ras-le-bol de la désinformation médicale qui, depuis le début de la crise du Covid-19, a pris une ampleur sans précédent. Plusieurs dizaines de sociétés savantes, de syndicats de médecins et d'autres institutions de santé ont signé ce texte qui dénonce l'impunité des désinformateurs sévissant aussi bien sur les réseaux sociaux que dans certains médias. Or cette désinformation médicale a un coût considérable.

La controverse sur l'hydroxychloroquine en est l'exemple le plus emblématique. Promu comme traitement de référence contre le virus du Covid-19 par l'équipe du Pr Didier Raoult, à l'IHU de Marseille, depuis le début de la pandémie, ce médicament n'a jamais fait la preuve de son efficacité. Bien au contraire : il est dangereux. Dans une publication parue il y a quelques jours dans la revueBiomedicine & Pharmacotherapy, des chercheurs lyonnais ont estimé que l'hydroxychloroquine était responsable de la mort de près de 17 000 personnes en France, en Belgique, en Italie, en Espagne, en Turquie et aux États-Unis pendant la première vague de Covid-19. Qu'importe le consensus scientifique. L'efficacité du produit est toujours vantée par Didier Raoult et ses plus fidèles collaborateurs marseillais.

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