Adrien Quatennens peut-il rester député ? Ces politiques lui renvoient la balle

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POLITIQUE - Si la mélenchonie est franchement secouée par ce qu’on appelle désormais l’affaire Quatennens, le reste de la classe politique n’en est pas moins embarrassé. Après avoir confirmé par voie de communiqué des épisodes de violences sur son épouse, le député LFI Adrien Quatennens a annoncé sa décision de se mettre en retrait de son poste de coordinateur du parti « pour protéger le mouvement, ses militants et toutes celles et ceux qui comptent beaucoup pour moi », écrit-il.

Rapidement, l’élue EELV Sandrine Rousseau a demandé au député d’aller plus loin en lui suggérant, sur les ondes de Radio J, de se mettre en retrait du groupe LFI à l’Assemblée.

Mais peut-il seulement rester à l’Assemblée nationale ? Hormis Aurore Bergé, présidente des députés LREM qui estime que « sa place n’est plus dans l’hémicycle », rare sont ceux à prendre position clairement. Quelles que soient leurs couleurs politiques, ils sont nombreux à préférer botter en touche.

« C’est à lui de voir »

« Ça, c’est aux électeurs de le dire », répond par exemple Marine Le Pen au micro de France Inter ce mardi. « C’est à lui de voir, c’est à eux de voir », affirme de son côté Jean-François Copé sur France 2. « On est là sur une affaire qui a saisi la justice (...) et j’ai à cœur que l’exécutif sache se mettre en retrait quand le judiciaire doit pouvoir prendre la main », a commenté lundi sur RMC la ministre déléguée Olivia Grégoire, en assurant qu’elle n’en ferait pas « un argument politique. »

À gauche, cette affaire embarrasse d’autant plus les Insoumis qu’elle s’ajoute cette année à l’enquête pour agressions sexuelles à l’encontre du président LFI de la commission des Finances Éric Coquerel, et à l’annulation de l’investiture législative de Taha Bouhafs pour des soupçons de violences sexuelles.

« Ça révèle une fragilité de LFI mais ce serait juste de considérer que ces fragilités existent dans tous les partis », a réagi le premier secrétaire du PS Olivier Faure, l’un des partenaires les plus actifs de LFI au sein de la NUPES. Il a estimé « comprendre que les liens d’amitié finissent parfois par se superposer avec ce qu’est l’intérêt collectif », « mais il faut qu’il n’y ait aucune exception ».

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