Acheter une maison : mission quasi impossible dès janvier pour les investisseurs étrangers

Le nouveau règlement interdisant temporairement l’achat de propriétés par des étrangers était prévu dans le budget fédéral en cours. Dans un document d’information, le ministère des Finances explique que “pendant des années, des biens immobiliers résidentiels ont été achetés au Canada avec de l’argent provenant de l’étranger. Cette situation a alimenté les préoccupations au sujet de l’incidence sur les coûts dans des villes comme Vancouver et Toronto, et fait craindre que les Canadiens ne soient exclus du marché du logement dans de grandes et petites villes partout au pays en raison des prix élevés.”

Afin de permettre aux Canadiens d’avoir un meilleur accès à l’achat de propriétés et afin de stabiliser le marché résidentiel, en ébullition au sortir de la pandémie, le Parti libéral du Premier ministre, Justin Trudeau, a annoncé sur son site :

“Nous interdirons pendant deux ans aux investisseurs étrangers d’acheter des propriétés résidentielles non récréatives au Canada, à moins qu’il soit confirmé que l’achat constitue un prélude à un emploi ou une immigration au Canada au cours des deux années qui suivent.”

Étudiants et travailleurs étrangers relativement épargnés

Le Globe and Mail indique que le nouveau règlement prévoit des exceptions pour “les étudiants internationaux qui sont sur le chemin de la résidence permanente et les étrangers qui travaillent au Canada avec un permis de travail. Les deux groupes doivent prouver qu’ils vivent au Canada depuis un certain nombre d’années, et ils ne sont pas autorisés à acheter une propriété s’ils possèdent déjà un logement canadien.”

De plus, explique le quotidien, les acheteurs étrangers seront autorisés à acheter des biens immobiliers résidentiels hors des villes “d’au moins 100 000 habitants, dont 50 000 ou plus vivent en leur centre”.

L’économiste principal de la Banque de Montréal, Robert Kavcic, dit au Globe and Mail que la nouvelle mesure n’aura pas l’effet voulu du fait que les prix du marché sont davantage dictés par des facteurs comme les taux d’intérêt :

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