Aéroports de Paris : un plan pour améliorer le contrôle aux frontières

 Le parc de sas Parafe va passer de 122 sas à 170 d'ici l'été 2024 dans les aéroports parisiens.   - Credit:
Le parc de sas Parafe va passer de 122 sas à 170 d'ici l'été 2024 dans les aéroports parisiens. - Credit:

Cinquième aéroport mondial et premier en Europe, Roissy-CDG traîne une mauvaise réputation au vu des longs temps d'attente enregistrés aux passages aux frontières. Orly aussi est mal noté. « Pour dégonfler cette baudruche et montrer que ce n'est plus le cas, nous avons créé avec la police aux frontières un baromètre des temps d'attente », expliquent Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP, et Fabrice Gardon, directeur central de la police aux frontières (PAF). La mission régalienne de cette dernière est incontournable. Elle se doit d'assurer, avec fluidité, la mise en œuvre du premier rempart contre les menaces extérieures.

En 2022, sur 68 millions de personnes contrôlées, 58 000 ont été interpellées, étant indésirables ou recherchées. L'image de la France est aussi en jeu, car l'aéroport reste le premier contact avec notre pays. L'objectif du baromètre est donc d'identifier le pourcentage de passagers ayant fait plus de 30 minutes de queue. Ainsi, en février dernier, ce chiffre a concerné entre 0,2 et 3 % des voyageurs selon les terminaux de Roissy-CDG et d'Orly.

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Le déploiement des sas Parafe, depuis dix ans, est un plus, sans être pour autant la panacée. Répartis dans les terminaux, ces 122 points de passage (170 à l'été 2024) qui contrôlent les passeports biométriques et certaines cartes d'identité sont en effet « semi-automatiques », car ils doivent être supervisés par un [...] Lire la suite