930 personnes venant de France impliquées dans le jihad en Irak et Syrie

Bernard Cazeneuve le 1er septembre à Bruxelles.

C'est ce qu'annonce Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, dans un entretien au JDD.

Neuf-cent trente personnes venant de France sont actuellement impliquées dans le jihad en Irak et en Syrie annonce le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un entretien au JDD. Selon le ministre, «350 sont sur place, dont 60 femmes. Environ 180 sont repartis de Syrie et 170 sont en transit vers la zone». «230 ont exprimé des velléités de départ. À ce total de 930 s’ajoutent 36 personnes décédées là-bas», a-t-il précisé.

En France, environ 950 personnes sont impliquées dans les filières syriennes, qu’elles y combattent actuellement (350), qu’elles soient en transit (150), rentrées (180), ou qu’elles aient des velléités de départ (220), selon un récent rapport parlementaire.

Concernant les départs évités ces derniers mois à la suite de la mise en place de la plate-forme de signalement depuis le printemps, Bernard Cazeneuve a indiqué que «au moins 70 départs» ont pu être évités sur «350 signalements, dont 80 mineurs et 150 femmes».

Interrogé sur les évènements que racontent les jihadistes français à leur retour, le ministre de l’Intérieur explique que «certains revendiquent ce qu’ils ont fait et se disent prêts à repartir. D’autres, détruits par la violence et toutes les exactions auxquelles ils ont assisté ou participé, expliquent, au contraire, ne plus vouloir s’engager».

«D’autres encore prétendent être partis dans un but humanitaire alors que nous disposons d’informations sûres prouvant qu’ils ont combattu dans les rangs djihadistes», observe-t-il.

Concernant la trajectoire de Mehdi Nemmouche, pour Bernard Cazeneuve, «la perversité du système terroriste djihadiste fait qu’il n’est pas obligatoirement nécessaire de recevoir une mission pour qu’un acte terroriste soit commis».

«Lorsque des gens sont psychologiquement détruits par la fréquentation quotidienne de la violence extrême, des décapitations ou autres actes de barbarie, toutes leurs digues morales (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

La famille du juge Michel proteste contre la semi-liberté de son assassin
Un chauffard contrôlé à 267 km/h sur l'A10
Ferme des 1 000 vaches : la première traite a eu lieu
Un Mistral fait une sortie avec des marins russes à bord
Vol de billets usagés à la Banque de France: 1,8 million d’euros retrouvés