70 ans de l'ADN : les plus grandes affaires criminelles résolues grâce à la génétique

Le 25 avril 1953, il y a 70 ans, était découvert l'ADN, la molécule origine de l’hérédité, et cela va révolutionner la biologie. Au-delà des nombreuses avancées scientifiques que cette révélation a permises, ce patrimoine génétique unique à chacun a aussi servi, depuis la fin des années 1980, à résoudre des enquêtes. En particulier les "cold case", ces affaires qui piétinent. Florilège de ces crimes qui ont pu être résolus grâce à la reconnaissance de nos gènes.

En 1987, Colin Pitchfork a été le premier tueur trahi par son ADN. Lynda Mann, 15 ans, a été enlevée, violée et tuée à Narbourough, dans le Leicestershire, en Angleterre, en 1983. Trois ans plus tard, Dawn Ashworth, une adolescente du même âge, est retrouvée tuée dans les mêmes circonstances à Enderby, toujours dans le Leicestershire. Plus de 5 500 hommes de la région ont vu leur ADN testé. Après avoir raconté partout avoir "berné" les enquêteurs en envoyant un ami à sa place, Colin Pitchfork a fini par devoir, à son tour, faire un prélèvement ADN. Le tueur est donc arrêté en septembre 1987, à 27 ans, après concordance des expertises génétiques. Il a été condamné à la prison à perpétuité en 1988, en avouant ses crimes. En 2021, alors âgé de 61 ans, Colin Pitchfork a été libéré après une décision controversée de la justice. Renvoyé en prison face au scandale, il devait plaider sa cause fin 2022, mais son audition a été repoussée.

Il a été appelé le tueur de l’Est parisien. Guy George s’attaquait aux jeunes filles, qu’il (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Paris : l’île Louviers, l'île disparue au milieu de la Seine
De mystérieux vestiges précolombiens découverts en Bolivie
Italie : les fascistes seraient-ils de retour au pouvoir ?
Un incroyable vestige romain dévoilé suite à la baisse du niveau de la Méditerranée
Cléopâtre avait-elle la peau noire ? Une série Netflix au coeur d’une polémique