66 minutes - "Ce ne sont pas des contrôleurs là ! On appelle ça des voleurs", "C’est honteux", "Jusqu’à 2400€ de primes ? Et ils s’étonnent qu’ils soient plus détestés que les gens de l’URSSAF" : un reportage sur les contrôleurs de train provoque la colère des internautes

Kareen Guiock Thuram a présenté un nouveau numéro de "66 minutes", ce dimanche 30 juin sur M6 et un reportage sur les contrôleurs de train a provoqué la colère des internautes.

Un reportage sur les contrôleurs de train dans
Un reportage sur les contrôleurs de train dans "66 minutes" provoque la colère des internautes. Capture écran M6

Ce dimanche 30 juin, un nouveau numéro de "66 minutes" a été diffusé sur M6. Kareen Guiock Thuram était, comme à son habitude depuis la rentrée 2023, aux commandes de cet épisode. Et au programme de la soirée ? Des reportages divers et variés qui ont suscité de vives réactions auprès des téléspectateurs. Il faut dire que certains sujets étaient particulièrement choquants. Les équipes de la sixième chaîne ont enquêté sur un fléau qui continue, la location de logements insalubres. Dans le département de la Seine-Saint-Denis, mais pas que, des propriétaires n'hésitent pas à louer leurs biens alors qu'ils sont rongés par la moisissure, du sol au plafond. De plus, certains logements ne respectent aucune règle de sécurité, de quoi mettre en danger les personnes qui y vivent.

Un autre reportage a également scandalisé les internautes. Kareen Guiock Thuram a présenté un sujet sur les contrôleurs des trains et autant dire que les abonnés de X sont restés sans voix. Le titre de ce reportage était "Les contrôleurs vont-ils trop loin ?", et les images qui ont suivi ont quelque peu dérouté les téléspectateurs. Les sociétés de transports en commun s’appuient sur leurs contrôleurs pour lutter contre la fraude dans les transports, qui représenterait 600 millions d’euros de manque à gagner, et parfois, il y a de "l'abus", comme l'ont souligné les équipes de M6.

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Certains contrôleurs ont la main lourde sur les contraventions... Comme l'ont découvert des téléspectateurs de "66 minutes", un système de prime, calculé en fonction du nombre d’amendes, est mis en place, pour inciter ces contrôleurs à les distribuer. Et la récompense est plus qu'alléchante puisque cette "prime qualité de service variable", distincte sur leur fiche de paie, peut grimper jusqu’à 2400 euros par an en fonction du nombre d’amendes. Un salaire supplémentaire qui n'est pas de refus, mais qui peut conduire à des débordements.

Cependant, pour empocher cette prime, il y a tout de même des conditions. La RATP et la SNCF incitent leurs contrôleurs à dresser "les amandes sur le champ" et à les faire régler immédiatement, ce qui entraîne parfois, des situations tendues et disproportionnées. Les journalistes de M6 ont laissé la parole à Alexane, qui a l'habitude de faire le trajet en TGV "Lille-Paris", pour le travail. Détentrice d'une carte jeune, elle avait oublié sa carte d'identité, pourtant obligatoire, lors d'un trajet. La jeune femme âgée de 22 ans leur a prouvé son identité via une photo, néanmoins, à son arrivée à Gare du Nord, elle a été traitée comme "une criminelle" et plusieurs hommes de la sécurité ferroviaire, en plus des contrôleurs, l'ont fait descendre du train. Une situation qui l'a traumatisée et dont elle garde de très mauvais souvenirs. En découvrant ce reportage, de nombreux internautes ont fait par de leur colère sur le réseau social X, et pour certains, cet "abus" serait lié aux "primes".

Néanmoins, des internautes ont tenu à signaler que la plupart des contrôleurs ne sont pas comme ça ! Comme dans tout corps de métier, il y a de l'abus et il ne faut donc pas faire une généralité.

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