66 Minutes (M6) - Kareen Guiock Thuram : "Je crois que mon mari est fier de moi…"

Cet été a-t-il été synonyme de détente sur la plage ou de tournée des festivals ?

Kareen Guiock Thuram : Les vacances ont été courtes et artistiques avec effectivement des concerts, de Porquerolles à la Guadeloupe, en passant par de nombreux festivals qui ont lieu dans des endroits magiques. On a donc le sentiment d’être en vacances tout en faisant ce qu’on adore.

Vous ne revenez pas à la présentation quotidienne du 12:45 mais chaque dimanche dans 66 minutes. Est-ce une sanction ou une promotion ?

Une promotion ! Pour tout vous dire, quand je suis partie, j’avais déjà re-signé pour le 12 :45, ma place était « réservée », je n’avais donc pas d’angoisse particulière. Mais c’était impossible de poursuivre une carrière de chanteuse tout en étant quotidiennement au JT. Physiquement, en termes d’énergie, ce n’est pas tenable de manière durable. Il fallait donc trouver la meilleure formule pour que je puisse faire les deux. Je continue à faire vivre sur scène mon album Nina (en hommage à Nina Simone : ndlr). J ’ai encore 25 concerts à assurer jusqu’à la fin de l’année.

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Vous voici donc rédactrice en chef et présentatrice du magazine auquel vous allez apporter quelques réaménagements….

Le générique change ainsi que l’habillage, le logo et les plateaux pour que ces derniers soient vraiment ancrés dans l’actualité pour être au plus près de ceux qui la font. Donc effectivement, nous tournerons en extérieur. Cela me réjouit : je suis déjà sortie des studios pour faire des concerts, je poursuis ma carrière de journaliste en renouant avec le terrain.

A quel endroit avez-vous plus le trac : en direct à la télé ou sur scène ?

J’ai beaucoup eu le trac à mes débuts au JT. Je me suis dit « Si tu dois ressentir cela tous les jours, tu ne vas pas passer l’année ! ». A chaque générique, j’avais l’impression que mon cœur allait s’arrêter, c’était l’enfer. J’ai fini par comprendre quel était mon métier : les gens ne regardent pas les infos pour moi, je suis juste là pour...

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