66 minutes - "C'est fou jusqu'où les gens sont capables d'aller", "C'est quoi cette boutique de dégénérés ?", "De la folie pure" : un magasin proposant des objets pour espionner son conjoint suscite l'indignation sur la Toile

Ce dimanche 18 février 2024, les téléspectateurs d'M6 avaient rendez-vous en fin d'après-midi avec leur magazine 66 minutes. Au sommaire du programme présenté par Kareen Guiock Thuram : un reportage sur le luxe version low cost, mais aussi un zoom sur le nouveau stade parisien construit pour les Jeux Olympiques, l'Adidas Arena. La localisation de celui-ci, dans le quartier de La Chapelle, a fait réagir sur le réseau social X. Mais c'est en réalité le troisième reportage qui a le plus marqué les internautes.

Intitulé "Jalousie maladive : jusqu'à l'obsession", il s'agissait d'une enquête sur les personnes qui épient tous les faits et gestes de leurs conjoints par peur d'être trompées. Un trouble qui toucherait 11% des Français selon le reportage. Les équipes ont ainsi suivi une certaine Léa, dévorée par sa possessivité. La jeune femme ne cesse de fouiller le téléphone de son petit-ami et lui interdit de discuter avec des filles quand elle n'est pas là. "C'est comme une personne qui a fumé toute sa vie et qui a besoin de sa cigarette". Pour éviter une crise d'angoisse à sa copine, Enzo accepte d'être transparent, mais pas de faire une croix sur ses sorties entre copains.

Alors qu'il était avec eux, Léa a fait appel à une amie afin de passer la soirée avec elle. Mais cela n'a pas suffi à calmer ses angoisses. Au bout de 10 minutes, la jeune femme a envoyé un message à son compagnon. Elle est ensuite allée vérifier ses abonnés sur Instagram : "ça me permet de savoir s'il n'a pas ajouté quelqu'un pendant la soirée, et ça me donne un indice sur est-ce qu'il y a des filles", a-t-elle expliqué. La jalouse maladive est même allée jusqu'à l'appeler pour se rassurer. Sur X, certains ont eu l'impression d'être devant une scène de l'émission Confessions intimes.

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Sachant son couple en danger à long terme, la jeune femme a décidé de consulter un coach spécialisé afin de tenter le tout pour le tout. Celui-ci lui a entre autres conseillé de rechercher l'origine de son insécurité, mais aussi d'entreprendre des petites actions professionnelles, sportives ou personnelles afin d'arrêter de vivre à travers son amoureux.

Marc, était un autre des personnages phare du reportage. L'homme dont le visage est resté flouté est obsédé à l'idée de surprendre sa femme avec un potentiel amant. Ce père de trois enfants aurait d'ailleurs récemment remarqué un changement de comportement chez son épouse : elle aurait notamment tendance à se maquiller davantage. Pour vérifier ses soupçons, il a décidé de cacher un GPS dans la voiture familiale et de filer sa femme avec une voiture de location.

"On sait dorénavant qu'il faut se méfier des multiprises"

Mais la séquence qui a le plus choqué, est celle montrant une femme qui se rend dans une boutique parisienne très particulière : dans celle-ci, il est possible de se procurer des objets du quotidien capables d'espionner quelqu'un à son insu, comme une plante, une montre, un téléviseur, une enceinte connectée équipés d'une caméra. Le best seller du moment : un diffuseur d'huiles essentielles. Pour espionner son mari qui travaille à la maison, la jeune femme a elle jeté son dévolu sur une multiprise équipée d'un micro, pour la modique somme de 349 euros. Les internautes ont été autant indignés par la démarche de la jeune femme que par l'existence d'une telle boutique. D'autant plus que comme rappelé dans le reportage, espionner une personne majeure sans son consentement est passible d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende.