Judith Godrèche pousse un coup de gueule après les messages sur la tenue de sa fille, Tess Barthélémy

Depuis la montée des marches de l’actrice et de sa fille, cette dernière est la cible de commentaires sexistes et misogynes en raison de sa robe décolletée.

Judith Godreche et sa fille Tess Barthelemy sur le tapis rouge du film « Moi Aussi », pendant la 77e édition du Festival de Cannes.
CHRISTOPHE SIMON / AFP Judith Godreche et sa fille Tess Barthelemy sur le tapis rouge du film « Moi Aussi », pendant la 77e édition du Festival de Cannes.

FESTIVAL DE CANNES - Judith Godrèche monte au créneau. Le 15 mai dernier, l’actrice de 52 ans montait les marches du 77e Festival de Cannes pour présenter son court-métrage Moi aussi aux côtés de sa fille Tess Barthélemy. Seulement, depuis son apparition sur le tapis rouge, la jeune femme de 19 ans s’est fait critiquer sur les réseaux sociaux, la robe qu’elle portait à l’occasion étant jugée trop décolletée.

À Cannes, Judith Godrèche avec « Moi aussi » tient la promesse qu’elle a faite à celles et ceux qui lui ont écrit

Face à la virulence des attaques dont sa fille est victime concernant son choix de tenue (le média « Fraîches » ayant par exemple compilé certains messages qui s’apparentent à du « slutshaming »), Judith Godrèche s’est exprimée. « Laissez ma fille tranquille, et toutes les filles, et toutes les femmes, couvertes ou court-vêtues, cis ou trans » a-t-elle écrit dans un post publié sur son compte Instagram ce dimanche 20 mai.

L’actrice et réalisatrice poursuit en invitant les internautes être bienveillants. « Cessez de juger, encourager, inciter, promouvoir cette culture du viol. Cette misogynie tourne en rond. Un jour ou l’autre, nous ne serons que de la poussière d’étoiles. Il est encore temps d’échanger les grimaces pour des sourires. La bienveillance n’est pas un échec. »

Avec Moi aussi Judith Godrèche évoque la thématique des violences sexistes et sexuelles. Le titre de ce court-métrage documentaire n’est d’ailleurs pas sans rappeler le mouvement Me too, qui vise à encourager la libération de la parole des victimes de violences sexistes et sexuelles.

Tess Barthélémy - qui est à l’affiche dans Moi aussi - a confié qu’elle était fière du travail accompli par sa mère qu’elle soutient et admire. « Je trouve ça incroyable ce qu’elle fait, je vais toujours être là très très proche d’elle pour la soutenir avec ce combat » avait-elle déclaré à l’AFP au début du Festival de Cannes. Et il semblerait que ce soutient soit mutuel au vu de la réaction de Judith Godrèche à l’encontre des détracteurs de sa fille.

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