2022, la nouvelle odyssée de la Lune

Avec le programme Artemis, l’Amérique relance enfin les rêves d’exploration spatiale. Après une première tentative de lancement avortée le 29 août en raison de problèmes techniques, une autre date devrait être fixée le 5 septembre.

Le symbole aurait pu être parfait. La première mission vers la Lune depuis cinquante ans décollant peu après l’anniversaire de la mort de Neil Armstrong , le 25 août 2012… Mais comment pareil événement pourrait-il se prévoir avec autant de précision? Surtout quand, avant d’aller autour de la Lune, on revient de si loin, et même de ce qui pourrait ressembler à un trou noir…

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C’est il y a près de vingt ans, en 2004, sous la présidence de George W. Bush, que fut prise la décision de renouer avec le rêve de John Fitzgerald Kennedy et de repousser une fois de plus la frontière des hommes. Ce programme, baptisé « Constellation», Barack Obama le renvoya au néant. Quoique les médias américains rechignent à le reconnaître, c’est à Donald Trump que revient l’honneur d’avoir rendu son élan à l’aventure . Et même d’avoir réveillé à coups de clairon le patron de la Nasa, qui l’avait envisagée pour 2028. Au nom de «la grandeur de l’Amérique», il allait recevoir l’ordre de raccourcir ses délais de quatre ans!

Le commandant de bord, baptisé Moonikin, est vêtu de la combinaison spatiale qu’utiliseront les prochains astronautes, censée pouvoir leur procurer jusqu’à six jours d’autonomie en cas d’accident.
Le commandant de bord, baptisé Moonikin, est vêtu de la combinaison spatiale qu’utiliseront les prochains astronautes, censée pouvoir leur procurer jusqu’à six jours d’autonomie en cas d’accident.

Le commandant de bord, baptisé Moonikin, est vêtu de la combinaison spatiale qu’utiliseront les prochains astronautes, censée pouvoir leur procurer jusqu’à six jours d’autonomie en cas d’accident. (...)
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