Le gendarme du nucléaire autorise la mise en service du nouveau réacteur nucléaire EPR à Flamanville

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé mardi la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville. Le démarrage de la production électrique est prévu pour cet été, avec douze ans de retard sur le calendrier de départ.

L'épilogue d'un long feuilleton. Le gendarme du nucléaire français a donné, mardi 7 mai, son feu vert à la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville en Normandie. Une étape clé pour le lancement progressif de la production d'électricité prévu au cours de l'été, douze ans après le calendrier prévu.

À l'heure où le gouvernement veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce feu vert est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui entendent tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.

"L'autorisation de mise en service" délivrée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) va ainsi permettre à EDF de "charger le combustible nucléaire dans le réacteur et de procéder aux essais de démarrage puis à l’exploitation du réacteur", a expliqué le gendarme du nucléaire dans un communiqué.

Regardant la mer, à côté des deux autres réacteurs plus anciens de la centrale de Flamanville, sur la pointe du Cotentin, le réacteur de 1 600 MW sera le plus puissant du parc nucléaire français qui en comptera désormais 57.

Une succession de déboires

Avec AFP


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