Les gants de boxe d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, le 27 août 2022.  - Credit:Ludovic Marin/AP/SIPA / SIPA / Ludovic Marin/AP/SIPA
Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, le 27 août 2022. - Credit:Ludovic Marin/AP/SIPA / SIPA / Ludovic Marin/AP/SIPA

À la cité La Castellane, à Marseille, sous les tags, entre les chariots qui traînent et devant les « choufs » – les guetteurs –, Emmanuel Macron a martelé un message ce mardi : « La drogue est notre ennemie. » François Tonneau raconte ce déplacement surprise du chef de l'État, venu vanter, dans ce quartier miné par le fléau du trafic de drogue, l'opération « place nette XXL », lancée lundi. Il y a urgence, a-t-il rappelé : à Marseille, en 2023, la guerre des stups a fait 49 morts et 123 blessés. « On veut systématiser ces opérations XXL, pilonner le territoire […]. Nous sommes à la bataille », a assuré le président de la République. Le soir même, Emmanuel Macron s'affichait justement avec des gants de boxe, le visage crispé par l'effort et les biceps congestionnés, sur le compte Instagram de sa photographe officielle, Soazig de la Moissonnière.

► CLIVAGE. Les sénateurs LR mènent un combat sur une question clivante s'il en est : faut-il interdire les transitions de genre avant la majorité ? Les élus posent la question dans un rapport – qu'Erwan Seznec s'est procuré en exclusivité pour Le Point – sans la trancher. Ce groupe, dirigé par Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice du Val-d'Oise, propose de l'interdire avant 18 ans. « Les adultes peuvent décider en conscience, mais l'autodétermination des enfants, c'est non », argue Jacqueline Eustache-Brinio. Les élus LR ont tenu à auditionner les associations qui encouragent les transitions de genre. Leur divergence [...] Lire la suite