Une étude confirme une fois encore le risque de démence chez les footballeurs

Depuis plusieurs années, les chercheurs se penchent sur la délicate question des risques liés au sport de haut niveau. C’est notamment l’après-carrière des joueurs de football professionnels qui pose question. Une nouvelle étude suédoise d’envergure révèle ce vendredi que les footballeurs, à l’exception des gardiens de but, ont un risque plus élevé de développer une démence que la population générale. L'étude publiée dans la revue scientifique The Lancet Public Health a analysé les dossiers médicaux de plus de 6 000 joueurs du championnat de Suède de 1ère division entre 1924 et 2019. Elle a ensuite comparé le taux de survenue de troubles dégénératifs du cerveau à celui d'un échantillon de 56 000 Suédois. Les joueurs de football avaient un risque 1,5 fois plus élevé que le groupe de contrôle de développer des maladies comme Alzheimer et d'autres types de démence.

Des recherches similaires avaient été effectuées en 2022 en France. Emmanuel Orhant, directeur médical de la Fédération française de football, avait mené une étude (initiée dès 2014) sur d’anciens footballeurs. Il avait été démontré qu’ils vivent plus vieux et présentent moins de cancer ou maladies cardiovasculaires mais sont en revanche trois fois plus sujets à des risques de démence et quatre fois plus sujets à la maladie d’Alzheimer.

Plusieurs études aux conclusions identiques

Un an plus tôt, le professeur Willie Stewart, de l’Université de Glasgow, était lui aussi arrivé à ces conclusions. « The Independan...


Lire la suite sur ParisMatch