États-Unis : Trump écrase Haley à la primaire républicaine de Caroline du Sud
Comme lors des quatre autres scrutins précédents, dont le but est de désigner le candidat républicain à la présidentielle de novembre, l'ancien président américain a été sans pitié.
Sans réelle surprise. Pressé de se projeter dans un duel avec Biden, Donald Trump a infligé samedi une défaite cinglante à sa dernière rivale républicaine, Nikki Haley, lors de la primaire de Caroline du Sud.
Le revers est d'autant plus cruel pour la quinquagénaire, incarnant une aile plus modérée du Parti républicain, qu'il a lieu dans l'Etat dont elle a été gouverneure pendant six ans.
"Joe, tu es viré!"
Signe que l'ex-président ne considère même plus Mme Haley comme une menace, Donald Trump a ciblé dans ses premières déclarations victorieuses l'actuel maître de la Maison Blanche.
"Joe (Biden), tu es viré!", a-t-il lancé depuis Columbia, la capitale de l'Etat, en reprenant son slogan fétiche de l'époque des plateaux de télé-réalité.
Face à lui se trouvait une assemblée de ses partisans d'où fusaient des vivats et applaudissements.
Comme lors des quatre autres scrutins précédents, dont le but est de désigner le candidat républicain à la présidentielle de novembre, l'ancien président américain a été sans pitié.
Malgré les ennuis judiciaires
La victoire de Donald Trump a été projetée par les médias américains une poignée de secondes seulement après la fermeture des bureaux de vote.
En dépit de ses ennuis judiciaires, dont certains lui font risquer la prison, le tempétueux septuagénaire est le candidat ultra-favori de la droite, selon tous les sondages.
Le résultat sans appel de la primaire est clair, a analysé pour l'AFP David Darmofal, politologue à l'Université de Caroline du Sud:
"Cela illustre qu'il est désormais effectivement le nominé républicain à la présidentielle. La rapidité de ce résultat augmente probablement la pression sur elle pour qu'elle se retire de la course".
"Nous ne survivrons pas"
Donald Trump espère en effet forcer son ex-ambassadrice à l'ONU à jeter l'éponge afin de pouvoir concentrer ses attaques sur le démocrate Joe Biden, qui brigue un second mandat en novembre.
"La primaire se termine ce soir et il est temps de se tourner vers la présidentielle afin que nous puissions vaincre Joe-la-Crapule", a dit dans un communiqué Steven Cheung, le porte-parole de Donald Trump, utilisant l'un des sobriquets préférés du magnat pour le démocrate.
Mais Nikki Haley, 52 ans, s'accroche: elle refuse pour l'instant de quitter la course à l'investiture républicaine. Le plaidoyer de cette femme, la seule en lice chez les républicains, est simple: "Nous ne survivrons pas à quatre ans de plus du chaos de Trump."
"Je n'abandonne pas ce combat", a-t-elle déclaré à ses partisans, lors d'un meeting à Charleston.
Article original publié sur BFMTV.com
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